Dimension Géographique

ACCES PHYSIQUE A L'ALIMENTATION (1)
Que cherche-t-on à mesurer ?
la facilite d’accès physique aux produits alimentaires (de qualité) pour les citoyens du territoire
=> en commençant par la contribution du projet à densifier le nombre de points de vente alimentaire sur le territoire (maillage)
Quels sont les enjeux et les problématiques ?
Dans nos sociétés européennes, l'accès physique à l'alimentation tend à ne plus être un enjeu. Le sentiment d’abondance de l’offre en milieu urbain domine, c’est davantage le gaspillage alimentaire qui constitue un enjeu.
Toutefois, des déserts alimentaires perdurent dans certaines zones périurbaines ou rurales et dans certains quartiers, seule l'offre agro-industrielle est disponible.
Plus récemment, la crise de la Covid et la rupture partielle de chaines agro-alimentaires nous ont rappelé que la sécurité / la souverainté alimentaire n’était pas un acquis immuable.
Il y a donc un enjeu autour de l’accès physique à des produits alimentaires, en général, de qualité différenciée spécifiquement.
Le projet aura un impact sur le système alimentaire de son territoire si :
1. Il améliore l’accès physique à un point de vente alimentaire, quel qu’il soit et quels que soient les produits vendus
2. Il améliore l’accès physique à un ou des points de vente où des produits de qualité – telle qu’elle est promue par le projet - sont disponibles.
Par ailleurs : Un point de vente alimentaire peut couvrir une seule catégorie d’aliments (boulangerie) ou toutes les catégories, il peut aussi fournir quelques ménages ou tout un quartier voire l’ensemble du territoire concerné. Ces deux éléments : diversité des catégories d’aliments et quantité de familles dont les besoins sont couverts par les produits « issus » du projet vont également déterminer la disponibilité des produits.
Définition de l'indicateur
L’indicateur mesure le rapprochement physique entre le mangeur et son alimentation.
Cet indicateur est composé de 3 sous-indicateurs : MAILLAGE (la densité des points de vente alimentaires), DIVERSITE (la diversité des produits proposés - hors approvisionnement exceptionnel), QUANTITES (le taux de couverture en termes de besoins alimentaires de la population du territoire
Mesure de l'indicateur
MAILLAGE : évolution de la densité des différents types de point de vente pour 10.000 habitants
Mode de collecte des données
MAILLAGE : depuis le bureau avec une connexion internet. 1 personne peut mesurer cet indicateur en moins d’un jour, 2 à 3 heures si elle est déjà familière des outils Excel et cartographique.
MAILLAGE
Les points de vente alimentaires sont recensés sur le territoire concerné. La base de données est téléchargée sur le site de la SIRENE : https://www.sirene.fr/sirene/public/creation-fichier en sélectionnant d’une part les communes concernées dans l’onglet localisation, d’autre part les 14 types de commerce qui nous intéressent au sein de la section Comm. Détail sf automobiles et motocycles. Le plus simple étant de préparer les deux listes sur un document .txt (bloc notes) et de les télécharger à l’aide du bouton parcourir situé sous la phrase : « sinon, chargez vos critères d’activité à partir d’un fichier texte ». Les définitions de ces différents types de commerce sont accessibles facilement à l’adresse suivante : http://recherche-naf.insee.fr/SIRENET_ClassesNaf/47.htm. Vous obtenez ainsi un document excel. Vous pouvez d’ores et déjà faire un comptage des points de vente alimentaire et le diviser par la population du territoire concerné (que vous retrouvez facilement sur le site de l’INSEE). Moyennant une règle de 3, vous obtenez ainsi un nombre de points de vente alimentaire pour 10.000 personnes. Vous pouvez aller plus en détails en différenciant le nombre d’hypermarché / supermarchés / de commerces de détail spécialisés ou non.Facultatif
(plus de manipulations nécessaires – être à l’aise avec la manipulation de données et des interfaces cartographiques)Il peut se révéler très efficace et pédagogique de poursuivre avec une interface cartographique. En effet, le tableur ne vous donne pas la répartition des point de vente au sein de la commune / du quartier : ils peuvent tous être concentrés autour de quelques axes laissant ainsi d’autres quartiers sans accès.
Très peu de manipulations supplémentaires sont nécessaires : Enregistrer le tableur sous format csv et géocoder le en « l’uploadant » sur le site Dogeocodeur https://dogeo.fr/_apps/DoGeocodeur/ ou un équivalent. Exporter le au format CSV
! Nouveauté !
les données sirene par département, déjà géocodées, sont disponibles sur Datagouv.fr, ici exactement : http://data.cquest.org/geo_sirene/v2019/last/dep/. Le résultat sera plus fiable qu'avec le géocodage manuel. Merci à Simon Vonthron, INRAE pour le tuyau.à partir de celui-ci, créer 3 fichiers différents en effectuant le regroupement suivant 1. les commerces de détails, spécialisés ou non et les commerces d’alimentation générale 2. les supérettes 3. les supermarchés, magasins multi-commerces et les hypermarchés.
Vous pouvez alors télécharger ces 3 fichiers sur un site de cartographie libre type UMAP https://umap.openstreetmap.fr/fr. Prenez soin de les télécharger chacun sur un calque différent (Super/hypermarché, Supérettes, Commerces alimentaires détail). Vous obtenez ainsi une carte de répartition des points de vente.
Pour obtenir directement le nom de l’enseigne sur les points de la carte : dans gestion des calques / propriétés avancées / clé pour le libellé : entrer l’intitulé de la colonne où apparaissent les noms communs des établissements.
Conversion en score
INDICATEUR | ÉCHELLE DE VALEURS | SCORE |
Augmentation | > + 1 point, en partant sous et pour parvenir au-dessus de la moyenne nationale pour le type d’espace concerné | 3 |
de la densité | > + 1 point sans rassembler les autres conditions OU > + 0,4 point et < 1 point , en partant en-dessous de la moyenne nationale (on valorise l’effort dans une zone défavorisée)
| 2 |
pour 10.000 hab | > + 0,4 point et < 1 point en partant au-dessus de la moyenne nationale au départ (ce n'est pas a priori un enjeu) OU < + 0,4 point mais en partant en dessous de la moyenne nationale (on valorise l’effort dans une zone défavorisée) | 1 |
pour le point de vente considéré | Pas d’augmentation ou < + 0,4 points et une densité déjà égale ou supérieure à la moyenne nationale | 0 |
Référence : MAILLAGE. Densité des points de ventes où ce type de produits est distribué par rapport à la densité nationale (déclinée selon les types de zone). Source : INSEE (2007 ! = à actualiser) https://www.insee.fr/fr/statistiques/fichier/1373323/comfra09d.PDF
Dimension Géographique

ACCES PHYSIQUE A L'ALIMENTATION (2)
Que cherche-t-on à mesurer ?
la contribution du projet à un meilleur accès alimentaire : en quantité et diversifié
Quels sont les enjeux et les problématiques ?
Dans nos sociétés européennes, l'accès physique à l'alimentation tend à ne plus être un enjeu. Le sentiment d’abondance de l’offre en milieu urbain domine, le gaspillage alimentaire occupe une place centrale à l’ordre du jour. Toutefois, les acteurs du terrain nous rappellent que des déserts alimentaires demeurent dans certaines zones périurbaines ou rurales et que dans certains quartiers, seule l'offre agro-industrielle est disponible. Il y a donc un enjeu autour de l’accès physique à des produits alimentaires, en général, et de qualité différenciée spécifiquement. Le projet aura un impact sur le système alimentaire de son territoire si : 1. Il améliore l’accès physique à un point de vente alimentaire, quel qu’il soit et quels que soient les produits vendus 2. Il améliore l’accès physique à un ou des points de vente où des produits de qualité – telle qu’elle est promue par le projet - sont disponibles. Par ailleurs : Un point de vente alimentaire peut couvrir une seule catégorie d’aliments (boulangerie) ou toutes les catégories, il peut aussi fournir quelques ménages ou tout un quartier voire l’ensemble du territoire concerné. Ces deux éléments : diversité des catégories d’aliments et quantité de familles dont les besoins sont couverts par les produits « issus » du projet vont également déterminer la disponibilité des produits.
Définition de l'indicateur
le rapprochement physique entre le mangeur et une source d’aliments de qualité.
Cet indicateur est composé de 3 sous-indicateurs :
- MAILLAGE (la densité des points de vente alimentaires) : cf fiche accès alimentaire (1)
- DIVERSITE (la diversité des produits proposés - hors approvisionnement exceptionnel)
- TAUX DE COUVERTURE (le taux de couverture en termes de besoins alimentaires de la population ciblée sur le territoire concerné)
Cette fiche traite des critères DIVERSITE et TAUX DE COUVERTURE
Mesure de l'indicateur
DIVERSITE : Nombre de catégories d’aliments proposées régulièrement (plus de 2 fois par saison) dans le point de vente
TAUX DE COUVERTURE : part de la population dont les besoins pour l’aliment concerné sont théoriquement couverts par les quantités disponibles dans le/les points de vente utilisés ou mis en place par le projet
Mode de collecte des données
DIVERSITÉ : depuis le bureau, l’équipe projet identifie facilement le nombre de catégories d’aliments concernées par le projet => score sur 9.
TAUX DE COUVERTURE : à partir des données de l’équipe projet, les volumes vendus sur une période donnée sont convertis ;
- soit directement en nombre de personnes dont les besoins pour le produit sont couverts sur la période donnée
- soit en portions. Ce nombre est divisé par le nombre de portions nécessaires (théorique et moyen) pour une personne. Le résultat obtenu est divisé par le nombre total de personnes vivant sur le territoire impacté par le projet. On obtient un nombre de personnes dont les besoins pour le produit donné sont couverts.
Les catégories d'aliments et les portions moyennes par personne et par jour
CATÉGORIES D’ALIMENTS | Référence besoins par personne en gramme/jour (SU.VI.MAX) | Nbre de personnes | Nbre de personnes sur le territoire impacté par le projet | Taux de couverture des besoins de la population totale permise via le projet |
1. VIANDE ET CHARCUTERIE | Viande 45 g/j | |||
2. MATIÈRE GRASSE | 60 g/j | |||
3. POISSON ET COQUILLAGE | Poisson 40g/j | |||
4. VOLAILLE ET ŒUF | Œufs : 20 g/j Volaille : 40 g/j | |||
5. PRODUITS LAITIERS | Lait : 100 ml/j Yahourt : 90 g/j Fromage : 35 g/j | |||
6. FRUITS ET LÉGUMES | Pomme de terre: 50 g/j Légumes : 120g/j Fruits : 200g/j Champignon : 800gr/pers/an (ctifl 2010) | |||
7. FÉCULENTS (et légumineuses sèches) | Pain : 100 g/j Légumes secs : 10g/j | |||
8. PLATS MIXTES PRÉPARÉS | Selon type de plats | |||
9. BOISSONS hors eau | 20ml/j |
Données compilées par l’équipe projet
Conversion en score
DIVERSITÉ | ÉCHELLE DE VALEUR | SCORE |
Nombre de catégories d'alimentssoutenus par le projet |
7 à 9 | 3 |
4 à 6 | 2 | |
2 à 3 | 1 | |
1 | 0 |
TAUX DE COUVERTURE | ÉCHELLE DE VALEUR | SCORE |
% de la population ciblée dont lesbesoins sont couverts (moyenne sur les types d'aliments) | > 10% | 3 |
[5 à 10%[ | 2 | |
[1 à 5%[ | 1 | |
< 1% | 0 |
Référence : DIVERSITE : Nombreuses références possibles. Nous pouvons utiliser un découpage inspiré de F. Vieux; N. Darmon; D. Touazi and L.G. Soler, (2012), Greenhouse gas emissions of self-selected individual diets in France: Changing the diet structure or consuming less?, Ecological Economics, 75, (C), 91-101. pour les quantités : http://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/conso.pdf
Dimension Sociale

ACCESSIBILITE DE L'ALIMENTATION DURABLE
Que cherche-t-on à mesurer ?
les produits agricoles locaux sont rendus accessibles aux personnes en situation de vulnérabilité
accessibilité comprise dans toutes ses dimensions : physique (nombre et distribution des lieux de distribution * existence dispositif favorisant la mobilité) économique socio-culturelle
Quels sont les enjeux et les problématiques ?
Définition de l'indicateur
- Nombre de foyers bénéficiant d'un dispositif : carte, chèque, paniers
- Nombre de structures de solidarité inscrites sur Agrilocal32 * degré d'activités (contrats, volumes, valeur)* répartition géographique (comparaison avec Obsoalim)
- Cartographie des résultats de la carte prépayée : répartition de la fréquentation (nombre et valeur des chats) entre points de vente bonifiés et non bonifiés
- du qualitatif sur l'accès (pérenne) à une alimentation durable perçu par les habitants => en se focalisant sur une les réalisations à contribution forte du département (dispositif non stigmatisant à réfléchir)
Mesure de l'indicateur
Mode de collecte des données
Interne
Externe
Conversion en score
Dimension Sociale

ACCESSIBILITE ECONOMIQUE DES ALIMENTS
Que cherche-t-on à mesurer ?
la contribution du projet à l’accessibilité économique des produits alimentaires
Quels sont les enjeux et les problématiques ?
L’accessibilité économique constitue l’un des attributs de l’alimentation durable. Le prix demeure un des premiers, sinon le premier critère de choix de produits par les consommateurs. Selon l’Anses, l’alimentation reste un marqueur des inégalités sociales : le niveau de vie et d’éducation sont positivement corrélés à des pratiques alimentaires durables. Une alimentation durable pour tous demeure donc un enjeu de taille. Mais le système agro-industriel ne semble pas pouvoir y répondre complètement. Les produits de qualité promus par les projets d’alimentation durable sont-ils abordables ? ou s’adressent-ils à une couche aisée de consommateurs ? Le modèle économique du projet permet-il de rendre accessible les produits, c’est-à-dire à un prix similaire ou inférieur à son équivalent dans les autres points de vente alimentaire du territoire ? Bref, le projet contribue-t-il à rendre accessible une alimentation de qualité à tous les portefeuilles ? Les prix issus de filières « durables » sont critiqués par leur niveau élevé « la bio c’est pour les riches », défendus pour la même raison « payer un prix juste aux producteurs ». L’indicateur permet d’objectiver ce prix par rapport à l’offre du territoire. Il peut être mis en lien avec les critères d’achat des consommateurs interrogés (critère C2).
Définition de l'indicateur
Différentiel de prix de vente entre les produits commercialisés dans le cadre du projet avec leur équivalent dans d'autres points de vente sur le territoire.
Cet indicateur n'est mesuré que si le projet promeut, vend, subventionne ou influence le prix d'un produit d'une manière ou d'une autre.
Mesure de l'indicateur
Ratio moyens entre les prix des produits « du projet » et les prix des produits équivalents disponibles sur le territoire. Les prix des produits "du projet" sont comparés aux prix les moins élevés des produits "équivalents", certifiés bio et non certifiés.
Mode de collecte des données
Les prix sont relevés à la même période (même semaine ou mois)dans différents points de vente alimentaire. • Dans le ou les points de vente/de repas mis en place ou accompagnés par le projet, on relève le prix des trois produits (maximum) les plus vendus. Les 3 produits représentent les 3 catégories suivantes : 1. fruits et légumes 2. céréales et/ou légumineuses 3. viande- poissons-œuf regroupé avec les produits laitiers (si les produits sont promus dans le cadre du projet ! donc 3 prix maximum). S’il existe plusieurs prix pour le même produit, on relève le moins élevé. On identifie 4 points de vente alimentaires (maximum) représentatifs des 4 types suivants (si le type existe bien entendu): 1. Supermarché/hypermarché 2. Commerce d’alimentation générale/Supérette 3. Magasin spécialisé de produits biologiques 4. Super/hypermarché discount. La localisation des 4 points de vente est choisie en cohérence avec les points de vente du projet. : • Dans les autres points de vente, On relève le prix du produit "équivalent" à deux niveaux de qualité : 1) le moins cher 2) le moins cher de la gamme certifiée agriculture biologique La notion d’« équivalent » peut poser question. Nous entendons par là un produit de même nature. Nous distinguons les produits certifiés issus de l’agriculture biologique des autres, le label étant un signe officiel de qualité assez clivant sociétalement. In fine, 6 prix maximum sont relevés dans chaque type de magasin. Si tous les types de magasins existent sur le territoire et si les trois catégories de produits sont vendues / promues par le projet, il y aura au maximum 3 produits * 2 prix * 4 magasins = 24 prix relevés en plus des 3 prix projet.
OUTILS DE COLLECTEObservation directe dans les points de vente alimentaires
Conversion en score
Ratio / Produit le moins cher | Ratio / Produit AB le moins cher | Score |
<= 1,2 | < 1 | 3 |
<= 2 | <= 1,5 | 2 |
> 2 et <=3 | peu importe | 1 |
> 3 | peu importe | 0 |
Référence : Résultats obtenus par les projets pilotes Syalinnov
Dimension Cognitive

C1 : Connaissances du système alimentaire
Que cherche-t-on à mesurer ?
l’impact du projet sur la connaissance générale du système alimentaire qu’ont les acteurs et consommateurs impliqués
Quels sont les enjeux et les problématiques ?
Les consommateurs, citoyens, acteurs des systèmes alimentaires sont aujourd’hui plus distants de leur alimentation : elle est produite, transformée, transportée loin de leurs yeux si bien qu’ils ne savent ni comment ni par qui, ni combien d’intermédiaires sont impliqués. Les informations destinées à les éclairer ajoutent souvent à la confusion par leur nombre et leur manque de lisibilité. L’anxiété qui en résulte s’ajoute à la méfiance provoquée par les scandales sanitaires de l’agroalimentaire qui éclatent régulièrement.
Définition de l'indicateur
Note composite résultant d’un questionnement relatif aux conditions de production et à l’information sur la nourriture, mis en relation avec le nombre de répondants. Les questions concernent :
1. Le sentiment général de la personne de mieux connaître l’origine de son alimentation
2. La connaissance d’agriculteurs du territoire – qu’il peut nommer
3. Des connaissances générales sur l’alimentation « durable » qui auraient été acquises grâce au projet (directement ou indirectement)
Mesure de l'indicateur
Pourcentage de répondants ayant obtenu un score supérieur ou égal à 4 (éventuellement à adapter) au questionnaire grâce au projet .
Mode de collecte des données
Les questions sont présentées dans un questionnaire en ligne – qui sert par ailleurs à récolter des données concernant d’autres indicateurs : le questionnaire consommateur.
Si possible, conserver le même nombre de questions pour les projets. Certains questions sont adaptables aux spécificités de chaque projet, tout en interrogeant le même type de connaissance (citer 3 agriculteurs du territoire par exemple)
Pour chaque réponse correcte ou en partie correcte (connaissance acquise grâce au projet) 1 point ou 0,5 point est attribué. La note finale attribuée à un individu est la somme des points obtenus.
Une fois les scores individuels calculés, calculez les pourcentages de personnes ayant un score supérieur ou égal à 4/7.
OUTILS DE COLLECTEQuestionnaire consommateur
Conversion en score
Taux de personnes ayant un score supérieur ou égal à 4/7 (à adapter en cas de suppression de question) :
> 50 % : 3 points
> 20% : 2 points
> 10% : 1 point
< 10% : 0 point
Questions prises en compte :
Question 25 : Si une des actions vous a fait découvrir le terme “Système Alimentaire”, comment le définiriez-vous ? (si ce n’est pas le cas, ne cochez rien)
- La manière dont une société ou un territoire s'organise pour produire, distribuer et consommer sa nourriture - L’offre alimentaire sur un territoire - La manière dont un corps assimile et utilise la nourriture qu’il ingère | +1 point si la ‘bonne’ réponse est cochée : “La manière dont une société ou un territoire s'organise pour produire, distribuer et consommer sa nourriture” |
Question 26 : Grâce aux actions, vous savez ce qu’est : (si ce n’est pas grâce à une action, ne cochez rien)
- L’agriculture raisonnée - L’agriculture biologique - L’agroécologie - L’agriculture biodynamique - L’agriculture de conservation - Une semence paysanne ou une variété ancienne | +0,25 point par réponse cochée. Note plafonnée à 1 point. |
Question 27 : Grâce aux actions, vous connaissez : (si ce n’est pas grâce à une action, ne cochez rien)
-de nouveaux sigles de qualité (AOP, IGP, …) - les bienfaits environnementaux de l’approvisionnement local - les bienfaits pour la santé d’une alimentation de qualité - [Connaissance liée au projet (ex ; signification de telle appellation, bienfait de telle chose) ] - [Autre connaissance liée au projet ] | +0,5 point par réponse cochée. Note plafonnée à 1 point.
Dans le cas où beaucoup de propositions sont faites, passer à 0,25 pt par réponse. |
Question 28 : Vous savez grâce aux actions à quelle saison se consomment idéalement les fruits/légumes suivants : [Proposer une liste de légumes/fruits produits sur le territoire et faire cocher une saison] | +0,25 point par bonne réponse.
Note plafonnée à 1 point (citer au moins 4 éléments) |
Question 29 : Grâce à au moins une des actions, vous connaissez : (si ce n’est pas grâce au projet, ne cochez rien)
- [Connaissances liées au projet (ex. espèces ou variétés de céréales, de légumes…) ] - [Connaissances liées au projet (ex. espèces ou variétés de céréales, de légumes…) ] | +0,5 point par réponse cochée. Note plafonnée à 1 point.
Dans le cas où beaucoup de propositions sont faites, passer à 0,25 pt par réponse. |
Question 30 : Pouvez-vous citer trois noms de producteurs ou de fermes (maraicher, viticulteur, éleveur… [à adapter au territoire]) situés sur le territoire [insérer le territoire] ? | + 2 points si 3 noms cités
+ 1 point si 2 noms cités, + 0,5 point si 1 nom cité 0 point si aucun nom n’est cité |
Question illustrative :
Question 24 : Grâce aux actions, avez-vous l’impression de savoir plus précisément d’où vient votre alimentation ?
Référence : Résultats obtenus par les projets pilotes Syalinnov (attention au changement d'échelle, conversion en score à ajuster)
Dimension Cognitive

C2a - Pratiques alimentaires
Que cherche-t-on à mesurer ?
on cherche à mesurer l’impact du projet sur les pratiques alimentaires des habitants du territoire impliqué : sont-elles plus durables ?
Quels sont les enjeux et les problématiques ?
L’alimentation peut être issue d’une agriculture non durable, avoir parcouru des milliers de kilomètres, n’être pas nutritionnellement adéquate, etc. Certaines pratiques comme la réduction de sa consommation de produits animaux, du gaspillage alimentaire, la diversification de son alimentation, des circuits de distribution différents des supermarchés permettent de durabiliser son alimentation. Les projets permettent-ils la mise en place d’habitudes alimentaires plus durables ?
Définition de l'indicateur
Note composite résultant d’un questionnement relatif aux pratiques alimentaires, mis en relation avec le nombre de répondants.
Mesure de l'indicateur
Pour cet indicateur, on calcule les scores de chaque enquêté concernant les évolutions dans ses habitudes alimentaires grâce au projet. Il s’agit d’un score sur 11. Une fois les scores individuels calculés, vous pouvez calculer le pourcentage de personnes ayant un score supérieur ou égal à 8, soit celle trouvant que leur alimentation a été influencée par le projet. Le score est ensuite converti, sur 3 points.
Mode de collecte des données
Les questions sont présentées dans un questionnaire – qui sert par ailleurs à récolter des données qui concernent d’autres indicateurs : le questionnaire “consommateur”.
Le nombre de questions est identique pour les projets (12) dont 9 notées. Les questions ne changent pas en fonction des projets.
Pour chaque pratique, un point est attribué. La note finale attribuée à un individu est la somme de toutes les « bonnes » réponses = pratiques alimentaires jugées plus durables adoptées grâce au projet : ex. diminution du gaspillage alimentaire, de la consommation de produits animaux…
Questionnaire en ligne ou en main propre. Modèle disponible sur le site.
Conversion en score
Taux de personne ayant un score >ou= 8/10 | Score |
>50% | 3 |
>20% | 2 |
>10% | 1 |
<10% | 0 |
Questions notées :
Numéro et intitulé de la question | Système de notation |
Question 6 : Grâce à ces actions, vous diriez que la part de produits de "qualité" (bio, appellations d'origine, équitable, etc) dans votre alimentation est... | 1 point si réponse "en augmentation" |
Question 7 : En particulier, pour ces aliments (tirés du Plan National Nutrition Santé) : | 0,5 points accordés par "bonne" évolution (bonne = diminution de viande, charcuterie, poissons, produits laitiers,plats préparés, alcools, boissons sucrées ou augmentation de légumes secs, fruits et légumes, fruits à coques, céréales complètes) --> note plafonnée à 3 points. |
Question 9 : Depuis que vous avez pris part à ces actions, vous diriez que vous cuisinez : (évolution du temps passé à cuisiner) | 1 point si réponse “vous cuisinez plus qu’avant” |
question 10 : Depuis que vous avez pris part à ces actions, vous diriez que
(diversification alimentaire) | 1 point si réponse "vous mangez plus diversifié qu'avant" |
Question 11 : Depuis que vous avez pris part à ces actions, vous estimez que vous mangez…(quantité de nourriture/nombre de calories) | 1 point si réponse "globalement moins de quantité/calories qu'avant" |
Question 12 : Depuis que vous avez pris part à ces actions, vous estimez que vous jetez…(évolution de la quantité de nourriture jetée) | 1 point si réponse "moins de nourriture (cuisinée ou non entamée) qu'avant |
Question 13 : Les actions menées vous ont amené à composter ou ou trier davantage vos déchets alimentaires : | 1 point s'ils répondent "oui beaucoup”, 0,5 s’ils répondent “un peu” |
Question 14 : Diriez vous que, depuis votre participation aux actions, vous accordez plus d’importance aux aspects suivants : (évolution des Critères d’achat parmi le prix, composition, emballage, saisonnalité, mode de production, proximité) | 1 point si ils cochent “quantité d’emballages” |
Question 15 (question environnement : à poser pour les projets qui ont une problématique sur l’eau) : Depuis votre participation aux actions, vous buvez : (évolution de la consommation d’eau du robinet) | 1 point s’ils cochent “davantage d’eau du robinet” |
Questions illustratives :
Question 3 : Pouvez-vous classer les trois types de structures dans lesquelles vous faites principalement vos courses en termes de quantité d’aliments achetés? | |
Question 4 : Les actions que vous avez cochées vous ont-elles amenées à diversifier ou changer vos types de points d'approvisionnement alimentaire ? | |
Question 5 : Diriez-vous que ces actions ont modifié vos habitudes alimentaires en général ? |
Référence : Résultats obtenus par les projets pilotes Syalinnov. Attention, pour les besoins du changement d'échelle d’application de Syalinnov+, la notation du questionnaire a été modifiée, mais pas encore testée. Il conviendra donc d’ajuster la conversion en score sur 3 points après expérimentation du nouveau système proposé.
Dimension Cognitive
C2b : Impact environnemental et social de la restauration collective publique
Que cherche-t-on à mesurer ?
l’évolution de l’impact environnemental et social de la restauration collective publique
Quels sont les enjeux et les problématiques ?
La restauration collective publique est une compétence des communes et intercommunalités, et des objectifs nationaux en termes de gaspillage, de qualité des repas et de quantité de déchets ont été établis en 2018 avec la loi EGalim. C’est un point d’entrée des communes pour faire changer l’alimentation des habitants et pour offrir de nouveaux débouchés pour les agriculteurs du territoire.
Définition de l'indicateur
4 sous-indicateurs à évaluer :
Le gaspillage = la diminution en pourcentage de la moyenne gaspillée par repas par convive sur le territoire de la commune à l’année n par rapport à moyenne gaspillée par repas par convive sur le même territoire à l’année n-x
Le changement des menus = l’augmentation du pourcentage de produits “durables ou sous signes d’origine et de qualité” par repas par convive sur le territoire à l’année n par rapport au pourcentage de produits “durables ou sous signes d’origine et de qualité” par repas par convive sur le territoire à l’année n-x
Les aliments inclus dans ce calcul doivent répondre à l’une des conditions suivantes :
Produits acquis selon des modalités prenant en compte les coûts imputés aux externalités environnementales liées au produit pendant son cycle de vie
Ou issus de l'agriculture biologique (inclus les produits “en conversion”)
Ou bénéficiant d'autres signes ou mentions (liste disponible ici https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000031282186/2019-05-22)
Ou bénéficiant d’un écolabel
Ou bénéficiant du symbole graphique (européen)
La réduction des déchets =
1. Evolution du % de repas lors desquels des contenants alimentaires (de cuisson, de réchauffe et de service) en plastique ont été utilisés
2. Evolution du % d’établissements avec composteur ou séparant les biodéchets pour leur récupération
Prix moyen du repas = évolution du prix moyen des repas
Mesure de l'indicateur
Mode de collecte des données
Récupération des informations auprès des services de la commune concernés.
Conversion en score
Le gaspillage (/0.6)
G(n) = moyenne gaspillée par repas par convive sur le territoire à l’année n
M = moyenne gaspillée par repas par convive en France (à mettre à jour chaque année)
R= - (G(n) - G(n-x)) / G(n-x) * 100 en %
100% >R > 70% | 70% > R> 50% | 50% > R> 30% | R<30% | |
G(n-x) < M | 0,4 | 0,3 | 0,1 | 0 |
G(n-x) >M | 0,5 | 0,4 | 0,3 | 0,2 |
+0.05 si utilisation du niveau N2
+0.1 si utilisation du niveau N3
(voir guide ADEME https://www.ademe.fr/sites/default/files/assets/documents/gaspillage-alimentaire-restauration-collective-memopourdiagnostic_010642.pdf)
Le changement des menus (/0.6)
C(n) = pourcentage de produits “durables ou sous signes d’origine et de qualité” par repas par convive sur le territoire à l’année n
R= (C(n) - C(n-x)) / C(n-x) * 100 en %
100% >R> 70% | 70% > R > 50% | 50% > R > 30% | R<30% | |
C(n-x) > 50% | 0,4 | 0,3 | 0,2 | 0 |
50% > C(n-x) >20% | 0,6 | 0,4 | 0,3 | 0,2 |
C(n-x) < 20% | 0,6 | 0,5 | 0,4 | 0,3 |
La réduction des déchets (/0.6)
1) Pl(n) = % de repas lors desquels des contenants alimentaires en plastique ont été utilisés à l’année n
R= (P(n) - P(n-x)) / P(n-x)* 100 en %
100% >R> 70% | 70% > R > 50% | 50% > R > 30 | R<30% | |
Pl(n-x) > 50% | 0,4 | 0,3 | 0,2 | 0 |
50% > Pl(n-x) >20% | 0,6 | 0,4 | 0,3 | 0,2 |
Pl(n-x) < 20% | 0,6 | 0,5 | 0,4 | 0,3 |
2) B(n) = % d’établissements avec composteur ou séparant les biodéchets pour leur récupération à l’année n
M = moyenne nationale de B
R= (B(n) - B(n-x)) / B(n-x)* 100 en %
100% >R> 70% | 70% > R > 50% | 50% > R > 3 | R<30% | |
B(n-x) > M | 0,4 | 0,3 | 0,2 | 0 |
B(n-x)< M | 0,6 | 0,4 | 0,3 | 0,1 |
Prix moyen du repas (/0.6)
Pr(n) = prix moyen d’un repas sur le territoire à l’année n
M =Prix moyen d’un repas en restauration collective en France (à mettre à jour)
R= (Pr(n) - Pr(n-x)) / Pr(n-x)* 100 en %
100% >R> 70% | 70% > R > 50% |
50% > R > 30%
| R<30% | |
Pr(n-x) > M | 0,4 | 0,3 | 0,2 | 0 |
Pr(n-x)< M | 0,6 | 0,4 | 0,3 | 0,1 |
Scoring final : on additionne et arrondit pour arriver à un score de 0, 1, 2 ou 3
Référence : Loi EGalim (https://agriculture.gouv.fr/egalim-tout-savoir-sur-la-loi-agriculture-et-alimentation) et guide de pesées de l'ADEME (https://www.ademe.fr/sites/default/files/assets/documents/gaspillage-alimentaire-restauration-collective-memopourdiagnostic_010642.pdf)
Dimension Cognitive
C2c : Impact environnemental et social de la restauration publique et privée
Que cherche-t-on à mesurer ?
on cherche à mesurer l’évolution des pratiques des acteurs de la restauration, et l’impact que cela a pu avoir sur les prix (pour les consommateurs).
Quels sont les enjeux et les problématiques ?
Pour la restauration collective publique : cet indicateur vient en complément de l'indicateur C2b (mêmes enjeux)
Pour la restauration privée : il est important de révéler les dynamiques du secteur privé, établir leur niveau d’engagement environnemental. Si l’évaluation de l’évolution est parfois compliquée, nous pouvons au moins établir un état des lieux de la situation.
Définition de l'indicateur
Résumé des parties suivantes : Un ensemble de questions est posé aux répondants, qui peuvent alors marquer ou perdre des points. On considère qu'à partir de 3 points marqués ou plus (la note maximale est de 6), le projet a eu un impact positif sur les répondants. Le pourcentage de répondants marquant plus de 3 points est alors converti en score (de 0 à 3) pour rendre compte de l'importance de cet impact.
Mesure de l'indicateur
Les questions listées ci-dessous peuvent rapporter maximum 6 points. Certaines questions sont illustratives seulement.
Mode de collecte des données
Questionnaire 'restauration', en ligne ou directement selon l'échelle du projet.
Conversion en score
Les questions 4, 5, 5bis, 6, 8 et 8ter ne sont pas scorées et servent uniquement pour le calcul ou l’interprétation d’autres questions.
On somme les points de chaque question répondue et on regarde le % de répondants ayant eu 3 points ou plus
% de répondants > 3pts | Score final |
>50% | 3 |
>20% | 2 |
>10% | 1 |
<10% | 0 |
Dimension Cognitive

CONNAISSANCES DU SYSTÈME ALIMENTAIRE
Que cherche-t-on à mesurer ?
la contribution du projet aux connaissance des citoyens sur le système alimentaire
Quels sont les enjeux et les problématiques ?
Les consommateurs, citoyens, acteurs des systèmes alimentaires sont aujourd’hui plus distants de leur alimentation : elle est produite, transformée, transportée loin de leurs yeux si bien qu’ils ne savent ni comment ni par qui, ni combien d’intermédiaires sont impliqués. Les informations destinées à les éclairer ajoutent souvent à la confusion par leur nombre et leur manque de lisibilité. L’anxiété qui en résulte s’ajoute à la méfiance provoquée par les récents scandales sanitaires (abattoirs, lasagne de cheval, etc)
Définition de l'indicateur
Le niveau de connaissance des citoyens est évalué par :
Le nombre de réponses correctes obtenues par les citoyens interrogées sur l’alimentation. Les questions concernent :
1. L’appréciation du répondant sur l’amélioration de ses connaissances alimentaires en général
2. La rencontre de nouveaux agriculteurs du territoire permise par le projet et sur sa capacité à en nommer
3. Des connaissances générales sur l’alimentation « durable » acquises grâce au projet (directement ou indirectement)
Mesure de l'indicateur
Pourcentage de répondants ayant répondu correctement, **grâce au projet**, à plus de X questions
Mode de collecte des données
Les questions sont présentées dans un questionnaire en ligne – qui sert par ailleurs à récolter des données concernant d’autres indicateurs. Le nombre de questions est identique, quelque soit le projet. Certaines questions sont communes à tous les projets. D’autres questions sont adaptées ou adaptables aux spécificités de chaque projet tout en interrogeant le même type de connaissance (citer 3 agriculteurs du territoire par exemple) Pour chaque réponse correcte ou en partie correcte (connaissance acquise grâce au projet) 1 point ou 0,5 point est attribué. La note finale attribuée à un individu est la somme des points obtenus.
OUTILS DE COLLECTEQuestionnaire à diffuser en ligne et/ou en présentiel, selon ce qui est le plus adapté au territoire
Lien vers le questionnaire
Conversion en score
INDICATEUR | ECHELLE DE VALEUR | SCORE |
% de répondant | >=50% | 3 |
ayant obtenu | >=20% | 2 |
une note supérieure à Y / X | >= 10% | 1 |
< 10% | 0 |
Référence : Résultats obtenus par les projets pilotes SyAlinnov.
Dimension Sociale

CREATION D'EMPLOIS
Que cherche-t-on à mesurer ?
la contribution du projet à la création d’emplois (durables)
Quels sont les enjeux et les problématiques ?
L’implantation d’un projet ou d’une initiative sur un territoire est susceptible de créer de la valeur économique et des emplois qui participent au dynamisme territorial. Dans un contexte où le taux de chômage en France reste élevé, il est pertinent de quantifier l’effet sur les emplois du projet.
Définition de l'indicateur
Nombre d’emplois créés en lien direct et indirect avec le projet.
La comptabilisation ou non d'emplois jugés non durables (conditions précaires, dépendance aux subventions publiques, périodes de suspension de contrat, pénibilité, travailleurs non issus du territoire etc) est laissée à l'appréciation de l'équipe projet.
Mesure de l'indicateur
Nombre d’emplois créés en Équivalent Temps Plein (ETP)
Mode de collecte des données
Questionnaires ou enquêtes auprès des acteurs économiques, entretiens avec l'équipe projet. Questions à poser : - Est-ce que des emplois ont été créés grâce à votre collaboration/depuis que le projet a commencé ? - À combien d’ETP cela correspond-il ?
OUTILS DE COLLECTELien vers le questionnaire
Conversion en score
Indicateur | Échelle de valeurs | Score |
Nombre d’emploisdurables créés | Plus de 3 dont aucun porté par le budget projet | 3 |
plus de 3 | 2 | |
1 à 3 | 1 | |
0 | 0 |
Référence : Résultats obtenus dans les projets pilotes Syalinnov
Dimension Politique

DEMOCRATIE ALIMENTAIRE
Que cherche-t-on à mesurer ?
la contribution du projet à la construction d'une démocratie alimentaire territoriale
Quels sont les enjeux et les problématiques ?
Les citoyens peuvent devenir plus conscients des enjeux alimentaires grâce au projet. Cet aspect est évalué à travers la proximité cognitive (C1). Fort de ce pouvoir de « consomm'acteur », ils peuvent faire bouger les lignes au niveau de leur quartier et au-delà, infléchir la politique alimentaire de leur territoire => L’indicateur doit permettre d’évaluer dans quelle mesure les citoyens et porteurs d’initiatives peuvent s’impliquer et s’impliquent dans la définition de la politique alimentaire (grâce au projet)
Toutefois, une initiative isolée ne contribuera que partiellement à la durabilité du système alimentaire : une régulation politique semble nécessaire. L’enjeu politique réside dans la prise en compte par les institutions à la fois de la complexité et de la puissance du fait alimentaire pour le développement territorial : l’alimentation constitue-t-elle un enjeu de la politique du territoire ?
Pour évaluer la capacité d’un projet à faire converger politique alimentaire et politique territoriale, nous nous basons sur la théorie du changement suivante : l’élu exerce son pouvoir à deux niveaux complémentaires :
- d’une part en soutenant les initiatives citoyennes et du marché [en s’inspirant d’elles, en les intégrant, en s’en emparant, en se les appropriant, en les supportant, en encourageant leur changement d’échelle, etc) ;
- d’autre part en exerçant ses compétences [s’il en dispose], en impulsant des changements dans le système alimentaire de son territoire : restau co, foncier, etc
L’indicateur ambitionne de renseigner l’impact du projet sur ces deux modes d’intervention. Il va dépendre fortement du type de porteur de projet
Cas 1. Le porteur est une association, un acteur économique menant une initiative alimentaire : le projet est-il associé à la définition de la politique et saisit-il cette opportunité de rencontres avec les élus pour infléchir leurs décisions ?
Cas 2. le porteur est lui-même une collectivité territoriale en charge de la mise en œuvre d’une politique alimentaire : le projet joue-t-il sur les deux leviers d’action ?
a. fonction « activation » des initiatives : quels types de relations entretient-il avec les initiatives, les associe-t-il aux prises de décision ? Prête-t-il attention à la diversité des acteurs et des maillons du système alimentaire sur lesquels ils agissent ?
b. mobilise-t-il les compétences spécifiques pour faire converger la politique territoriale et la politique alimentaire. Plusieurs indicateurs peuvent être mobilisés :
- le terme « alimentation » apparait dans le SCOT ;
- un budget dédié à la question alimentaire (% du total, participatif), un organigramme, une charte, un cadre règlementaire, des arènes représentatives avec un fonctionnement défini existent;
- les services concernés par l’alimentation sont décloisonnés : approche systémique et non pas sectorielle ; ils élaborent un « récit alimentaire » basé sur une stratégie, un programme et non pas seulement une liste d’actions ponctuelles ;
- l’approvisionnement des restaurants collectifs est décentralisée ;
- la vocation vivrière du foncier publique disponible devient prioritaire par rapport au bâtit ou d’autres ;
- un dispositif d’évaluation ad hoc est mise en place.
Cas 3. le porteur est un organisme qui appuie les collectivités. On cherche à connaitre son influence sur la mise en œuvre de la politique alimentaire : on s’intéressera donc à sa contribution aux changements de pratiques de l’élu(e) (cf cas 2) – en relevant éventuellement son rôle dans la mise en réseau entre politiques alimentaires (harmonisation, changement d’échelle, constitution d’une maitrise d’ouvrage politique, équilibre démocratie participative – expertise)
Définition de l'indicateur
LE RAPPROCHEMENT ENTRE LES CITOYENS ET LA POLITIQUE ALIMENTAIRE DU TERRITOIRE, ENTRE L’ÉLU ET LA QUESTION ALIMENTAIRE, ENTRE LA POLITIQUE DU TERRITOIRE ET LA POLITIQUE ALIMENTAIRE.
SYALINNOV PROPOSE DE L’ÉVALUER EN TERMES DE NIVEAU DE CO-CONSTRUCTION ET DE FORMALISATION DE LA POLITIQUE ALIMENTAIRE DU TERRITOIRE
Mesure de l'indicateur
CE QUE L'ON SOUHAITE ÉVALUER | QU'EST-CE QU'ON MESURE CONCRÈTEMENT ? |
Co-construction (questionnaire citoyens) | La perception par les acteurs du projet de leur influence sur les prises de décisions sur l’organisation du système alimentaire (questionnaire) |
Co-construction (entretien équipe projet) | La qualité du processus « participatif » de prise de décisions par rapport au système alimentaire |
* cas 1 : le porteur est issu de la société civile ou un acteur économique | Le niveau d’implication dans les prises de décisions concernant la politique alimentaire Les acteurs ont-ils rencontré les élus référents (à quelle fréquence) ? Des décisions portant sur l’organisation du système alimentaire ont été prises dans ce cadre ? si oui, selon quel procédé : consultation [discussion sans réelle influence sur la posture et les décisions des instances décisionnaires] // mise en débat -coordination et influence réciproque mineure // réelle co-construction |
* cas 2 et 3 : le porteur est une collectivité ou un accompagnateur des politiques publiques | La fonction « activation » : prise en compte et soutien apporté par les élus et les équipes des collectivités aux initiatives couplés: 1. au degré de co-construction :
2. au niveau de diversité au sein des instances de décision |
Formalisation PATCas 2 et 3. | Une politique alimentaire est en construction, existe ou est infléchie |
Formalisation PATCas 3. | L'intérêt de l’élu et de ses équipes pour la question alimentaire Les politiques alimentaires territoriales sont mises en réseau |
Mode de collecte des données
- Cas 1. Enquêtes consommateurs / citoyens
- Cas 2 et 3. Entretien individuel ou collectif
- Cas 1. Questionnaire en ligne ou en présentiel, selon ce qui est le plus simple.
- Cas 2 et 3. Guide d’enquête et grille d’analyse
Conversion en score
CAS |
Co-construction équipe projet |
Co-construction Citoyenne |
Formalisation PAT | SCORE | SIGNIFICATION |
1 |
NC |
NC |
NC |
NC |
car une initiative isolée ne peut transformer le système alimentaire |
> 30% de décisions | > 15% de réponses positives au questionnaire | NC | 2 | Une démocratie alimentaire est en construction | |
15% < décisions < 30% | Quel que soit le niveau | NC | 1 | Le projet influence LA PAT | |
< 15% de décisions | < 15% de réponses positives au questionnaire | NC | 0 | le projet a une influence faible voire nulle sur LA PAT | |
2 & 3 | > 30% de décisions | Diversité forte | question alimentaire institutionnalisée de manière systémique et mise en réseau | 3 | Politique alimentaire holistique, participative & inclusive |
15% < décisions < 30% | diversité forte | question alimentaire institutionnalisée de manière systémique | 2 | Politique alimentaire volontariste | |
15% < décisions < 30% | diversité faible | Question alimentaire fragmentée | 1 | Politique alimentaire opportuniste | |
< 15% | diversité faible | L'alimentation n'est pas perçue comme un enjeu par l'élu(e) - ou collectivité sans compétences | 0 | Absence de politique alimentaire |
Référence : Aucune référence explicite pour le moment
Dimension Politique

DEMOCRATIE ALIMENTAIRE
Que cherche-t-on à mesurer ?
les citoyens participent davantage aux prises de décision sur l'alimentation
Quels sont les enjeux et les problématiques ?
Les citoyens sont peu ou pas impliqués dans des dynamiques alimentaires. Il existe donc un risque que les actions ne soient pas adaptés, en décalage par rapport aux réalités vécues. La reterritorialisation repose aussi sur une plus grande implication citoyenne - contre-poids dans la gouvernance du système alimentaire actuel.
Définition de l'indicateur
- présence des citoyens
- niveau d'engagement de la société civile selon la nature et l'instance de décision (Niveau "médian" de participation de la société civile aux prises de décision)
- non participation : manipulation, éducation : reconnaissance du pouvoir citoyens dénié, les citoyens considérés comme des récepteurs passifs
- participation symbolique : informé (l'information est donnée, mais rien n'est attendu en retour), consulté (on sonde les points de vue mais les décisions restent l'apanage de "l'autorité"), "placation"/conciliation (des idées sont collectées, mais seule l'autorité en fait quelquechose)
- participation citoyenne : implication / partenariat (les citoyens sont directement impliqués dans la prise de décision), co-construction / délégation (la finalité est définie par l'animateur mais les ressources et la responsabilité de la décision repose sur les citoyens), contrôle (idée et mise en oeuvre citoyennes)
- Informé
- Consulté (recueil d'avis)
- Concerté (partage d'idées et d'arguments)
- Co-constructeur (construction collective de propositions)
- Co-décideur, contrôleur (partage voire délégation de la prise de décision)
référence :Arnstein, S. (1969) A Ladder of Community Participation. Journal of the American Institute of Planners, 35, 216-224. http://lithgow-schmidt.dk/sherry-arnstein/ladder-of-citizen-participation.html https://doi.org/10.1080/01944366908977225
Mesure de l'indicateur
Notation pour chaque réunion (ayant pour objectif la prise de décision sur la politique alimentaire du territoire) du niveau d'engagement des citoyens.
Attention ! le niveau à atteindre n'est pas le même en fonction des instances => type d'instance * niveau attendu à définir ! par exemple : consultation en copil du PAT versus co-construction sur le dispositif de cartes prépayées
Mode de collecte des données
L'animateur pilotant la prise de décision positionne le niveau d'engagement des citoyens
Questionnaire auprès des citoyens participant : avez vous le sentiment d'avoir été impliqué.e aux prises de décisions ? si oui à quel niveau ? Et proposer l'échelle en décrivant bien les différents niveaux
OUTILS DE COLLECTE<p>Fiche avec échelles <br></p>
Conversion en score
NC
Dimension Economique

DURABILITE DES EXPLOITATIONS AGRICOLES
Que cherche-t-on à mesurer ?
la contribution du projet à la durabilité des exploitations agricoles impliquées
Quels sont les enjeux et les problématiques ?
Nos modes d’alimentation actuels ont des impacts négatifs sur l’environnement (20 à 30% de l’impact global en Europe selon l’étude EIPRO) et rendent nos systèmes alimentaires agro-industriels non durables.
Même si ce n’est pas toujours vérifié selon la zone géographique ou la méthode de mesure ou l’indicateur utilisé (Smith et al. 2005 par exemple – cité dans Dualine ), l’agriculture constitue le poste ou un des postes ayant l’impact environnemental le plus important (Kjer et al, 1994 en Allemagne, Heller & Keoleian, 2000 aux États-Unis).
Réduire l’impact environnemental au niveau des fermes constitue donc un enjeu majeur pour la durabilité du système alimentaire. Cet effort ne doit toutefois pas se traduire par une pénalisation de la qualité de vie des producteurs et productrices (revenu, temps et pénibilité du travail).
Nous gardons à l’esprit qu’une caractéristique avantageuse au niveau de la production (conversion en agriculture biologique par exemple) peut être nivelée par un grand nombre d’autres caractéristiques en aval (transport, transformation, conservation, emballage, consommation) . Pour être rigoureux, il faudrait donc s’intéresser à l’ensemble des maillons du système alimentaire.
Néanmoins, dans un souci de pragmatisme, Syalinnov propose d’approcher l’impact environnemental du projet à deux niveaux :
1. au niveau de l’exploitation agricole (ce que nous traitons ici)
2. au niveau du consommateur, à travers leurs pratiques alimentaires (C2) et leurs déplacements pour faire leurs courses (G2)
Ce choix semble pertinent au regard des activités des projets évalués (relocaliser, créer du lien entre consommateur et producteur) – et fait écho à la demande sociétale vis-à-vis des exploitations agricoles et de leur multifonctionnalité (paysage, agriculture paysanne, etc). Les pratiques des autres acteurs du système (grossistes, boulangers, meuniers, etc) sont toutefois éclairées dans la dimension proximité relationnelle (E1).
L’impact environnemental des acteurs intermédiaires sera mieux pris en compte dans le cadre du partenariat Syalinnov-Ademe (livrables en 2022)
Définition de l'indicateur
L’évolution du niveau de durabilité des exploitations concernées par le projet. Ce niveau étant estimé à l’aune des 5 propriétés de la durabilité élargie proposées par Zahm et al. (2015) - dans le cadre de la méthode IDEA : capacité productive et reproductive de biens et de services, robustesse, autonomie, responsabilité globale et ancrage territorial.
En effet, au-delà de la durabilité restreinte à l’exploitation (cf Landais, 1998), elle permet d’appréhender la durabilité de l’exploitation en lien avec son territoire local (durabilité élargie de niveau 1 – cf Terrier et al. 2015) – or c’est justement à cette échelle que nous mobilisons le concept de système alimentaire et que nous mesurons les autres indicateurs.
Une exploitation agricole durable est une exploitation agricole viable, vivable, transmissible et reproductible inscrivant son développement dans une démarche sociétalement responsable. Cette démarche renvoie au choix de l’agriculteur, quant aux effets de ses activités et de ses modes de production, sur le développement et la qualité de vie des parties prenantes ancrées sur son territoire ainsi qu’à sa contribution à des enjeux globaux sociétaux non territorialisables (lutte contre le changement climatique, sécurité alimentaire, etc.). Son développement s’appuie sur cinq propriétés : capacité productive et reproductive de biens et de services, robustesse, ancrage territorial, autonomie et responsabilité globale.
Mesure de l'indicateur
Le calcul est basé sur le discours de l’agriculteur/rice. Nous devons comprendre l’effet qu’a eu le projet sur les 5 propriétés d’une exploitation durable. Dans le cas d'une entretien compréhensif, aux questions « qu’est-ce que le projet a changé pour votre exploitation ? Depuis que vous participez à ce projet, vos façons de faire et vos façons de voir votre métier ont-elles évolué ? », relever si l’agriculteur/trice fait référence à :
- L’ancrage territorial - J’ai noué de nouvelles relations, marchandes et non marchandes avec les agriculteurs et acteurs du territoire, consommateurs et habitants inclus - J’ai participé à valoriser les ressources territoriales
- L’autonomie - J’ai arrêté d’importer / d’acheter à l’extérieur tel type d’intrant - J’ai arrêté de recruter des ouvriers intérimaires - J’ai pu prendre des décisions techniques et organisationnelles que je déléguais avant à mon technicien / comptable / collègue
- La capacité productive et reproductive de biens et de services - J’ai maintenu ou augmenté ma production (la valeur ajoutée créée) tout en adoptant des pratiques plus reproductibles (plus respectueuses de l’environnement) - J’ai maintenu ma production, ma valeur ajoutée tout en conservant davantage de temps pour moi et mes proches
- La robustesse - J’ai mois de soucis avec la fluctuation des prix, la fluctuation des pluies / du soleil / des températures / de la disponibilité de la main d’œuvre - J’ai pu m’adapter au changement de règlementation, à la nouvelle directive européenne, etc.
- La responsabilité globale - L’agriculteur/rice évoque de manière spontanée des enjeux dépassant l’échelle de son exploitation ou même de son territoire local - Il évoque la qualité de vie, le bien-être, le changement climatique ou les questions sanitaires, l’agriculture paysanne au Sud et au Nord.
- le temps que représente l'investissement dans le projet
Chaque agriculteur/rice rencontré indique pour chaque propriété - et en lien avec le projet - si sa situation est meilleure / similaire / moins bien.
Il s’agit ensuite de calculer la somme de ces notes pour chaque agriculteur puis de moyenner … ou de moyenner chaque critère pour tous les agriculteurs et de sommer, cela revient au même – à vous de choisir ce que vous souhaitez montrer. Le nombre de points peut aller de -7 à +8 (voir questionnaire)
Mode de collecte des données
Enquête qualitative auprès d’un échantillon représentatif d’agriculteurs
Et/ou Questionnaire
Questionnaire acteurs économiques comportant une partie spécifique pour les agriculteurs
Conversion en score
durabilité DES FERMES | ÉCHELLE DE VALEUR | SCORE |
Moyenne (arrondie) des points de durabilité |
6 à 8 | 3 |
3 à 5 | 2 | |
1 à 2 | 1 | |
-7 à 0 | 0 |
Référence : Concernant la référence méthodo : Zahm et al. 2015 [https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01585176] ou http://methode-idea.org/ || Concernant l'échelle de valeur : Résultats obtenus par les projets pilotes Syalinnov
Dimension Economique

E1 : Relations entre acteurs économiques
Que cherche-t-on à mesurer ?
on mesure la contribution du projet à la proximité entre acteurs économiques impliqués.
Quels sont les enjeux et les problématiques ?
Les relations entre acteurs économiques des systèmes alimentaires agro-industriels sont souvent distendues : distance physique, rapport de force asymétrique, intérêts divergents, inégale répartition de la valeur ajoutée, etc. Pourtant, le degré de proximité d’un partenariat conditionne la réussite de celui-ci et le niveau de satisfaction des parties prenantes. Il s’agit de comprendre le rôle du projet dans le rapprochement des acteurs économiques impliqués (producteurs, intermédiaires).
Définition de l'indicateur
La contribution du projet à la proximité entre acteurs économiques est mesurée par : Le nombre et la diversité de situations de proximités, réunies grâce au projet, citées par les acteurs économiques concernés.
Ces situations concernent différents types de proximité :
- identitaire : convictions communes sur les manières de faire et les objectifs et valeurs qui importent,
- relationnelle : fréquence et pérennité des contacts, sujet des échanges, qualités humaines, confiance,
- processuelle : connaissances du fonctionnement, des pratiques de l’autre, partage d’informations,
- fonctionnelle : adaptabilité, efficience de la relation,
- d’accès : facilité d’accès physique, distance pour rencontrer l’autre,
auxquels s'ajoutent :
- la satisfaction quant à la forme du partenariat et aux modalités de fixation des prix,
- le développement du réseau économique obtenu grâce au projet
Mesure de l'indicateur
Moyenne des points de proximité (situations de rapprochement/satisfaction) identifiées avec les acteurs économiques :
Une situation de proximité (de rapprochement, de satisfaction) accorde un point : +1
Une situation d’éloignement / non-satisfaction en retire un : -1
Chaque acteur rencontré peut donc obtenir, pour chaque question, la note de 1, 0 ou -1. Il s’agit ensuite de calculer la moyenne de ces notes pour chaque critère puis d’additionner le tout. Ainsi, celui-ci peut aller de -9 à +9. Cette note est ensuite convertie en score de 0 à 3 points.
Mode de collecte des données
Des enquêtes auprès d’un échantillon d’acteurs économiques impliqués dans le projet (compter une demi-heure environ) destinées à identifier des critères de satisfaction et des formes de proximité identifiées par la littérature scientifique (cf supra) Et/ou des questionnaires en ligne ou en présentiel auprès des acteurs économiques.
Questions (questionnaire resto co / acteurs éco)
Les numéros de questions indiqués sont ceux du questionnaire acteurs économiques.
Question 5 : Avez-vous noué de nouvelles relations professionnelles grâce au projet : rencontré de nouveaux producteurs ou transformateurs, par exemple ?
-Oui, beaucoup → +1
- Oui, quelques-unes → 0
- Non → -1
Question 6 : Ces nouveaux partenaires, en majorité :
- sont présents sur l’agglomération (ils y vivent ou au moins y travaillent) → +1
- sont basés hors de l’agglomération → -1
- vous ne savez pas → 0
Question 7 :Diriez-vous que, grâce au(x) projet(s), vous avez développé de meilleures relations professionnelles avec les autres partenaires impliqués dans les actions du projet ?
- Oui, globalement → +1
- Non, c’est pareil - ou cela dépend → 0
- Non, au contraire → -1
Question 8 Les relations avec les autres professionnels (non impliqués dans le projet mais avec qui vous aviez l'habitude de travailler avant) ont-elles évolué depuis que vous vous impliquez dans le projet ?
- Oui, c’est mieux ! → +1
- Rien n’a changé → 0
- On travaille toujours ensemble mais c’est plus difficile (refroidi ou conflictuel) → -1
- Je ne travaille plus avec eux → -1
Question 10 : Combien avez-vous établi de nouveaux contrats (formels ou informels) dans le cadre du/des projet(s) ?
- 0 → 0
- 1 ou 2 → +0,5
- 3, 4, 5 ou plus→ +1
Remarque : scoring éventuellement à adapter selon le contexte et les réponses
Question 11 : combien en avez-vous résilié à cause du projet ?
- 0 → +1
- 1, 2 → -0,5
- 3, 4, 5 ou plus → -1
Question 12 (non notée) : Si cela vous concerne, quels types de partenaires ont changé ? (liste)
Questions 13 : Si cela vous concerne : Les prix et la manière de les fixer vous conviennent-ils ? (réponse : tableau à double entrée)
- Oui, Oui → +1
- Oui, Non → 0
- Non, Non → -1
Question 16 : Trouvez-vous que vos relations professionnelles sont plus efficaces (plus simples, plus fluides, gain de temps…) grâce au projet ?
- Oui → +1
- Non, cela n’a pas changé → 0
- Non, c’est pire qu’avant → -1
Question 17 : Le projet vous a-t-il facilité la rencontre physique de vos partenaires économiques grâce à un bâtiment, des réunions, etc. ?
- Oui, on se voit plus souvent et plus facilement → +1
- Non, cela n’a rien changé → 0
- Non, cela nous a même éloignés → -1
Question 18 (non notée) : Pensez-vous à des contraintes ou avantages liés à ce partenariat/projet ?
OUTILS DE COLLECTE
En enquête semi-dirigée : Il s’agit d’identifier et dénombrer les situations clées évoquées par les acteurs s’ils sont satisfaits du processus de fixation des prix et de la forme du partenariat, s’il leur a fait rencontrer de nouveaux acteurs économiques.
Questionnaire en ligne : les questions sont reprises avec des situations archétypiques.
Conversion en score
Échelle de valeurs | Moyenne des points de sommes de proximité |
>5 | 3 |
Entre 3 et 5 | 2 |
1 ou 2 | 1 |
0 ou moins | 0 |
Référence : Source : C. Hérault-Fournier, 2014. Les situations archétypiques sont inspirées des échanges avec les acteurs économiques des projets pilotes Syalinnov
Dimension Economique

E2a : Revenu des acteurs économiques et répartition de la valeur ajoutée
Que cherche-t-on à mesurer ?
on mesure la contribution du projet à la création de valeur ajoutée et à sa répartition entre acteurs.
Quels sont les enjeux et les problématiques ?
La répartition de la valeur ajoutée au sein d’une filière donnée n’est pas toujours équitable. Au sein des chaines longues, les agriculteurs sont souvent les moins avantagés. Cet indicateur a pour ambition d’évaluer la richesse créée en lien avec le projet ainsi que le mode de répartition de cette valeur ajoutée : se fait-elle de manière plus équitable qu’au sein des circuits classiques ?
Définition de l'indicateur
L'estimation par les acteurs économiques du poids du projet dans leur résultat économique.
L’idée initiale était de collecter un pourcentage d’évolution du revenu imputable au projet. Néanmoins, il est souvent trop difficile pour les enquêtés de quantifier spécifiquement les activités, flux et revenus liés de manière spécifique au projet.
Mesure de l'indicateur
On essaie d’estimer :
- la part du Chiffres d’Affaires issue du projet, et si possible une évaluation de l’augmentation du revenu
- Si cela représente pour l’acteur économique un client important ou non
- Si le projet vient remplacer un ancien débouché ou s’il est totalement nouveau (ce qui laisse présumer d’une augmentation du revenu)
Dans le cas des agriculteurs, s’ils sont d’accords pour l’indiquer : si le projet les a fait dépasser le seuil de revenus de RSA par mois
A partir de 7 questions (dont 1 non notée), on calcule un score allant de -5 à +6,5, ensuite converti en points de 0 à 3.
Mode de collecte des données
Enquêtes semi-dirigées et/ou questionnaires auprès des acteurs économiques impliqués dans le projet.
Questions :
Question 9 (acteurs éco) / 13 (restau co) : Si cela vous concerne, pensez-vous que le(s) projet(s) représente(nt) un débouché pérenne pour vous ?
- Oui → +1
- Non → -1
- Je ne sais pas, on verra → 0
Question 23 : Diriez-vous que le projet vous permet de mieux valoriser les ressources territoriales (naturelles, agricoles, patrimoine...) ?
- Oui, tout à fait → +1
- Non, pas spécialement → 0
- Non, c’est même le contraire → -1
Question 24 : Si le(s) projet(s) a créé un débouché supplémentaire, vous diriez que :
- il a remplacé un (des) autre(s) débouché(s) → -1
- il s'est ajouté aux autres débouchés → +1
Question 24 bis (non notée) : Si vous avez augmenté votre chiffre d’affaires, pouvez-vous nous expliquer comment ? (liste)
Question 25 : Si vous en avez une estimation, quelle part en % de votre chiffre d’affaires représente le(s) projet(s) ?
- Entre 0%- 5% → 0
- Entre 5% et 10% → +0,5
- Entre 10% et 15% → +1
- >15% → +1,5
Question 26 : Comment vos revenus ont-ils évolué depuis le projet ?
- Ils ont augmenté → +1
- Ils n’ont (quasiment) pas changé, ou cela dépend → 0
- Ils ont diminué → -1
Question 27 : Pouvez-vous nous indiquer une estimation de vos revenus mensuels ? (hors minima sociaux)
- Moins d’un RSA (environ 550€ nets) → -1
- Entre un RSA et un SMIC (environ 1200€ nets) → 0
- Plus qu’un SMIC →+1
- Ne souhaite pas répondre → 0
OUTILS DE COLLECTE
Questionnaire Acteurs économiques (dont agriculteurs) + Questionnaire Restauration
Conversion en score
% de répondants ayant obtenu un score >3 | Score en points |
>50% | 3 |
>20 | 2 |
>10% | 1 |
<10% | 0 |
Référence : Résultats obtenus par les projets Syalinnov
Dimension Economique

E2b : Durabilité des exploitations agricoles
Que cherche-t-on à mesurer ?
on mesure la contribution du projet à la durabilité des exploitations agricoles impliquées.
Quels sont les enjeux et les problématiques ?
Nos modes d’alimentation actuels ont des impacts négatifs sur l’environnement (20 à 30% de l’impact global en Europe selon l’étude EIPRO) et rendent nos systèmes alimentaires agro-industriels non durables.
Même si ce n’est pas toujours vérifié selon la zone géographique ou la méthode de mesure ou l’indicateur utilisé (Smith et al. 2005 par exemple – cité dans Dualine ), l’agriculture constitue le poste ou un des postes ayant l’impact environnemental le plus important (Kjer et al, 1994 en Allemagne, Heller & Keoleian, 2000 aux États-Unis).
Réduire l’impact environnemental au niveau de la production constitue donc un enjeu majeur pour les acteurs de l’alimentation durable.
Nous gardons bien à l’esprit qu’une caractéristique avantageuse au niveau de la production (conversion en agriculture biologique par exemple) peut être nivelée par un grand nombre d’autres caractéristiques au niveau des autres modules en aval (transport, transformation, conservation, emballage, consommation). Pour être rigoureux, il faudrait donc s’intéresser aussi à l’ensemble du système alimentaire.
Néanmoins, dans un souci de pragmatisme, Syalinnov propose d’approcher l’impact environnemental du projet à deux niveaux :
1. Au niveau de l’exploitation agricole (ce que nous traitons ici)
2. Au niveau du consommateur, à travers le leurs pratiques alimentaires (C2) et leurs pratiques de déplacement pour faire leurs courses (G2)
Ce choix semble pertinent au regard des activités des projets évalués (relocaliser, créer du lien entre consommateur et producteur) – et fait écho à la demande sociétale vis-à-vis des exploitations agricoles et de leur multifonctionnalité (paysage, agriculture paysanne, etc). Les pratiques des autres acteurs du système (grossistes, boulangers, meuniers, etc) sont toutefois éclairées dans la dimension proximité relationnelle (E1).
L’impact environnemental des projets sera mieux pris en compte dans le cadre du partenariat Syalinnov-Ademe et les nouveaux indicateurs Syalinnov+.
Définition de l'indicateur
L’évolution du niveau de durabilité des exploitations concernées par le projet. Ce niveau étant estimé à l’aune des 5 propriétés de la durabilité élargie proposées par Zahm et al. (2015) : capacité productive, robustesse, autonomie, responsabilité globale et acrrage territorial.
En effet, au-delà de la durabilité restreinte à l’exploitation (cf Landais, 1998), elle permet d’appréhender la durabilité de l’exploitation en lien avec son territoire local (durabilité élargie de niveau 1 – cf Terrier et al. 2015) – or c’est justement à cette échelle que nous mobilisons le concept de système alimentaire et que nous mesurons les autres indicateurs.
Une exploitation agricole durable est une exploitation agricole viable, vivable, transmissible et reproductible inscrivant son développement dans une démarche sociétalement responsable. Cette démarche renvoie au choix de l’agriculteur, quant aux effets de ses activités et de ses modes de production, sur le développement et la qualité de vie des parties prenantes ancrées sur son territoire ainsi qu’à sa contribution à des enjeux globaux sociétaux non territorialisables (lutte contre le changement climatique, sécurité alimentaire, etc.). Son développement s’appuie sur cinq propriétés : capacité productive et reproductive de biens et de services, robustesse, ancrage territorial, autonomie et responsabilité globale
Mesure de l'indicateur
Le calcul est basé sur le discours de l’agriculteur. Nous devons comprendre l’effet qu’a eu le projet sur les 5 propriétés d’une exploitation durable. Aux questions « qu’est-ce que le projet a changé pour votre exploitation ? Depuis que vous participez à ce projet, vos façons de faire et vos façons de voir votre métier ont-elles évolué ? », relever si l’agriculteur/trice fait référence à :
1. L’ancrage territorial - J’ai noué de nouvelles relations, marchandes et non marchandes avec les agriculteurs et acteurs du territoire, consommateurs et habitants inclus - J’ai participé à valoriser les ressources territoriales
2. L’autonomie - J’ai arrêté d’importer / d’acheter à l’extérieur tel type d’intrant - J’ai arrêté de recruter des ouvriers intérimaires - J’ai pu prendre des décisions techniques et organisationnelles que je déléguais à mon technicien / comptable / collègue avant
3. La capacité productive et reproductive de biens et de services - J’ai maintenu ou augmenté ma production (la valeur ajoutée créée) tout en adoptant des pratiques plus reproductibles (plus respectueuses de l’environnement) - J’ai maintenu ma production, ma valeur ajoutée tout en conservant davantage de temps pour moi et mes proches
4. La robustesse - J’ai moins de soucis avec la fluctuation des prix, la fluctuation des pluies / du soleil / des températures / de la disponibilité de la main d’œuvre - J’ai pu m’adapter au changement de règlementation, à la nouvelle directive, etc.
5. La responsabilité globale - L’agriculteur évoque de manière spontanée des enjeux dépassant l’échelle de son exploitation ou même de son territoire local - Il évoque la qualité de vie, sur le bien-être, sur le changement climatique ou les questions sanitaires, l’agriculture paysanne au Sud et au Nord. L’on y ajoute le temps libéré ou alloué au projet.
Chaque agriculteur rencontré peut donc obtenir, pour chaque critère, la note de 1, 0 ou -1 (jusqu'à 2 pour la responsabilité globale). Il s’agit ensuite de calculer la somme de ces notes pour chaque acteur puis de moyenner (aboutissant à une note totale du projet pouvant aller de -3 à 7) … ou de moyenner chaque critère pour tous les agriculteurs et de sommer, cela revient au même – à vous de choisir ce que vous souhaitez montrer :
- Implication projet : 0 à 1
- Engagement dans un processus de certification en lien avec le projet : 0 à 1
- Autonomie : -1 à 1
- Robustesse : -1 à 1
- Responsabilité globale : 0 à 2
- Temps libre : -1 à 1
Mode de collecte des données
Enquête qualitative auprès d’un échantillon représentatif d’acteurs économiques (agriculteurs, transformateurs) Et/ou questionnaire en ligne (le même que pour les autres acteurs économiques avec une partie dédiée aux agriculteurs et agricultrices).
Question 28 (non noté) Pouvez-vous présenter rapidement votre exploitation (dont SAU), vos ateliers ? et plus spécifiquement les activités liées au projet ?
Question 28 bis (non noté) : Et plus spécifiquement, pouvez-vous présenter rapidement les activités liées au projet ?
Implication projet : Question 29 : Si cela vous concerne, quelle surface approximative est dédiée au(x) projet(s) ? (en ha : surface dédiée à la production du projet ; surface d’épandage de compost...)
- moins de 10%
- Entre 10% et 30% → +0,5
- Entre 30% et 50% → +0,5
- Entre 50% et 80% → +1
- Plus de 80% → +1
Processus de certification : Question 30 : Certains de vos produits sont-ils certifiés ? SCORE PLAFONNÉ À +1
+0,5 points si une des réponses ‘oui’ est cochée.
Question 31 : Si oui, depuis quand êtes-vous engagé(e) dans cette certification ?
- Avant votre implication dans le projet → 0
- Après vous être impliqué dans le projet – mais ça n’est pas en lien direct avec celui-ci → 0
- Après votre implication dans le projet et en lien avec celui-ci, voire exprès pour le projet → +1
Question 32 (non noté) : Vos pratiques au champ ou post-récolte ont-elles évolué dans le cadre de votre implication dans le projet ? De quelle manière, précisément
Autonomie : Question 33 : Grâce au projet, êtes-vous plus autonome ?
Oui → +0.5 / Non → -0.5 pour 4 éléments
Somme des points, avec plafonnement :
si >0 → +1
si <0 → -1
si =0 → 0
Robustesse : Question 34 Dans le contexte actuel de changements parfois brutaux (climatiques, législatifs, politiques, des prix, crise de la Covid-19, etc.), diriez-vous que grâce au projet :
- Votre exploitation est moins touchée par les aléas, elle est plus robuste → +1
- Ça ne change rien → 0
- Votre exploitation est plus sensible aux aléas → -1
- Vous ne savez pas → 0
Responsabilité globale : Question 35 : Grâce au projet, vous sentez-vous plus concerné/investi par :
- Les changements climatiques Somme des points, avec plafonnement : → +1
- Le bien-être animal → +1
- Les impacts sur l’environnement → +1
- Les conditions de vie de votre famille ou de vos employés → +1
- Rien de tout cela → 0
- Autre :
Plafonnement à +2
Temps libre : Question 36 : Depuis votre implication dans le projet,
- Vous avez plus de temps libre → +1
- Vous travaillez davantage → -1
- Ça n’a rien changé sur votre temps de travail → 0
Questionnaire acteurs économiques comportant une partie spécifique pour les agriculteurs
Conversion en score
% de répondants ayant obtenu un score >4 | Score en points |
>50% | 3 |
>20% | 2 |
>10% | 1 |
<10% | 0 |
Référence : Résultats obtenus par les projets pilotes Syalinnov
Dimension Economique
E2c : Engagement des maillons intermédiaires de la filière agroalimentaire
Que cherche-t-on à mesurer ?
l’engagement environnemental des échelons intermédiaires de la filière agroalimentaire : transformateurs, grossistes, commerçants…
Quels sont les enjeux et les problématiques ?
La méthode Syalonnov cherche à évaluer l’impact des systèmes alimentaires, cependant les maillons intermédiaires (entre production et consommation) y sont assez peu représentés pour le moment, alors qu’ils représentent une étape importante
Définition de l'indicateur
Observation de la participation des répondants à des programmes ou des labels prouvant leur engagement environnemental.
Mesure de l'indicateur
% de répondants ayant 2 points ou plus
Mode de collecte des données
Questionnaires acteurs économiques
Question 37 : Votre entreprise a-t-elle mis en place un programme dédié à l’optimisation énergétique ou à la diminution des émissions des gaz à effet de serre ?
Oui, grâce à la participation à un des projets (+1pt)
Oui, mais sans lien avec un projet (+0,5pt)
Non
Autres (préciser)
Question 38 : Votre entreprise a-t-elle adhéré à Eco-Emballages (éco-conception et optimisation de la collecte et du tri des emballages ménagers)
Oui, grâce à la participation à un des projets (+1pt)
Oui, mais sans lien avec un projet (+0,5pt)
Non
Autres (préciser)
Question 39 : Votre entreprise possède-t-elle un label d’engagement pour l’environnement, le climat ou la biodiversité ? (ex : une certification ECOCERT)
Oui, grâce à la participation à un des projets (+1pt)
Oui, mais sans lien avec un projet (+0,5pt)
Non
Autres (préciser)
Questionnaire acteurs économiques
Conversion en score
% de répondants ayant 2 points ou plus | Score |
>50% | 3 |
>20% | 2 |
>10% | 1 |
<10% | 0 |
Dimension
EnvA : Qualité de l’eau potable distribuée
Que cherche-t-on à mesurer ?
on mesure la contribution du projet à la protection de la ressource en eau potable.
Quels sont les enjeux et les problématiques ?
La protection de la ressource en eau est un enjeu majeur pour subvenir durablement aux besoins des habitants d’un territoire. Les changements climatiques en cours font craindre des menaces sur l’alimentation en eau potable (Beaudeau et al, 2011).
La ressource en eau potable est pourtant souvent exclue du périmètre des politiques alimentaires. Pourtant certains initiatives, comme l’installation d’agriculteurs aux pratiques plus respectueuses de cette ressource (ex : agriculture biologique) autour d'aires de captage pour l’eau potable peuvent entrer dans ce périmètre.
Définition de l'indicateur
Cette contribution est mesurée par l’évolution des taux de conformité des prélèvements sur les eaux distribuées, vis à vis des paramètres microbiologiques (pathogènes) et physico-chimiques (pesticides, nitrates, …), qui permettent de suivre la qualité de l’eau potable distribuée.
Mesure de l'indicateur
Les taux de conformité sont calculés annuellement, séparément selon la microbiologie ( pathogènes) ou les paramètres physico-chimiques (teneur en pesticide, nitrates etc.). Ils sont très souvent égaux à 100%.
Faire la moyenne des deux taux (microbiologique et physico-chimique), pour l’année avant le début du projet et la dernière année prise en compte dans l’évaluation.
Mode de collecte des données
Appel du service eau de l’EPCI en charge de la potabilisation de l’eau
OUTILS DE COLLECTEAppel des acteurs du projet
Conversion en score
Pas de conversion en score car il s’agit d’un indicateur environnemental.
Référence : http://www.services.eaufrance.fr/docs/indicateurs/P101.1_fiche.pdf et http://www.services.eaufrance.fr/docs/indicateurs/P102.1_fiche.pdf
Dimension Cognitive
EnvC : Impact environnemental de l’alimentation des habitants
Que cherche-t-on à mesurer ?
on estime le volume de gaz à effet de serre émis par l’alimentation des habitants du territoire
Quels sont les enjeux et les problématiques ?
Chaque aliment n’a pas la même empreinte carbone, en fonction de sa nature, de son mode de production mais aussi de sa provenance. De ce fait, les différents régimes alimentaires n’ont pas la même empreinte environnementale et sont un levier important pour réduire cette empreinte (Options for keeping the food system within environmental limits, Springmann et al. 2018 : disponible en ligne)
Définition de l'indicateur
Grâce à l’étude “Dietary greenhouse gas emissions of meat-eaters, fish-eaters, vegetarians and vegans in the UK” (disponible en ligne) de Scaborough et al., il est possible d’estimer l’empreinte carbone des différents régimes alimentaires. En demandant aux habitants du territoire de se placer sur un régime alimentaire avant le projet et après le projet, on peut calculer une évolution de l’empreinte carbone.
Mesure de l'indicateur
Pour chaque habitant, faire la différence entre l’impact carbone de son régime alimentaire avant et après le projet. Faire la moyenne de ces différences de tous les habitants.
Dans l’étude, les régimes et leur impact carbone sont les suivants :
- Gros mangeur de viande (plus de 100 gr de viande par jour, c’est à dire plus d’1 steak haché par jour) : 7,19 kgCO2eq/jour
- Moyen mangeur de viande (50 à 100 gr de viande par jour, c’est à dire entre 0,5 à 1 steak haché par jour) : 5,63 kgCO2eq/jour
- Petit mangeur de viande ( moins de 50 gr de viande par jour, c’est à dire moins d’un demi steak haché par jour) : 4,67 kgCO2eq/jour
- Pescétarien (ne pas consommer de viande mais du poisson) : 3,9 kgCO2eq/jour
- Végétarien (pas de viande ni poisson, mais des produits animaux : oeufs, lait, beurre…) : 3,81 kgCO2eq/jour
- Végétalien (ni viande, ni poisson, ni produits animaux) : 2,89 kgCO2eq/jour
Mode de collecte des données
Dans le questionnaire consommateur :
Question 8 : Comment définiriez-vous votre régime alimentaire avant votre participation à l’une des actions ?
- Je consomme en viande l’équivalent de + d’1 steak haché par jour
- Je consomme en viande l'équivalent d'un demi à 1 steak haché par jour
- Je consomme en viande - de l’équivalent d'un demi steak haché par jour
- Je suis pescétarien : Je ne consomme pas de viande mais du poisson et des produits animaux : lait, crème, beurre, oeuf…
- Je suis végétarien : Je ne consomme pas de viande ni de poisson, mais des produits animaux : lait, crème, beurre, oeuf…
- Je suis végétalien : Je ne consomme pas de viande, ni poisson, ni produits animaux”
Question 8 bis : Comment définiriez-vous votre régime alimentaire maintenant ?
Mêmes propositions de réponses.
Conversion en score
Non concerné, indicateur environnemental
Référence : https://www.researchgate.net/publication/263353807_Dietary_greenhouse_gas_emissions_of_meat-eaters_fish-eaters_vegetarians_and_vegans_in_the_UK
Dimension Politique

ESSAIMAGE
Que cherche-t-on à mesurer ?
la contribution du projet à l’émergence et au renforcement d'autres initiatives alimentaires
Quels sont les enjeux et les problématiques ?
La transition des systèmes alimentaires est facilitée si de nombreuses innovations émergent sur le territoire. Le projet actuel permet de créer des liens de confiance entre acteurs du système, d’élaborer des outils de coordination, d’acquérir des compétences (techniques, recherche de financement, communication, gestion de projet, etc), d’avoir de nouvelles idées… qui peuvent être remobilisées, par l’équipe projet actuelle et ses partenaires ou dans de nouvelles configurations.
Définition de l'indicateur
Nombre d’initiatives impulsées en lien plus ou moins direct avec le projet.
Ces initiatives peuvent concerner l’agriculture et l’alimentation et leurs liens avec la santé, l’environnement. Elles peuvent entrer dans un cadre juridique ou non (ex. association). Elles ne sont pas la continuité à l’identique (activités et équipes) du projet actuel
Mesure de l'indicateur
Nombre d’initiatives lancées et renforcées directement ou indirectement en lien avec le projet. Chaque nouvelle initiative est comptabilisée (+1) Les initiatives renforcées comptent pour moitié (+0,5)
Mode de collecte des données
Via la question : « avez-vous connaissance ou avez-vous vous-même initié de de nouvelles actions ou initiatives suite au projet ? »
OUTILS DE COLLECTELors des entretiens avec l'équipe projet et via les questionnaires diffusées aux citoyens et aux acteurs économiques
Il s’agit ensuite de recouper et de dénombrer les réponses positives reçues.
Conversion en score
Indicateur | Seuils | Score |
Nombre d'initiatives | 4 et plus | 3 |
nouvelles ou renforcées | 2 ou 3 | 2 |
en lien avec le projet | 1 | 1 |
0 | 0 |
Référence : Résultats obtenus par les projets pilotes Syalinnov
Dimension Géographique

G2a : Niveau d’utilisation d’un véhicule moteur pour faire les courses
Que cherche-t-on à mesurer ?
la contribution du projet à la diminution de l’utilisation de la voiture par les mangeurs pour leurs courses.
Quels sont les enjeux et les problématiques ?
La relocalisation des points de vente et l’émergence de points de vente alternatifs à la GMS sont souvent associées à un moindre impact environnemental.
Pourtant, un des postes les plus émetteurs de gaz à effets de serre dans le système alimentaire est le « dernier kilomètre », soit celui parcouru individuellement par les mangeurs pour faire leurs courses. Ainsi, le fait de se rendre moins au supermarché peut entraîner la multiplication des déplacements vers différents points d’approvisionnement et augmenter la distance parcourue en voiture. Il s’agit donc de comprendre les effets de la nouvelle offre alimentaire sur le déplacement des consommateurs : neutres (intégrés au circuit habituel d’approvisionnement), positifs (moins de distance et/ou substitution de transports doux aux véhicules à moteur) ou négatifs (plus de distance avec un véhicule à moteur) ?
Définition de l'indicateur
Cet indicateur renseigne l’évolution de l’usage des moyens de transports permis par le projet.
- Soit directement, à travers la création d’un point de vente alimentaire judicieusement placé ou à travers l’introduction des produits de qualité dans un point de vente existant
- Soit indirectement, à travers les actions de formation, information, sensibilisation
Mesure de l'indicateur
Il est demandé aux consommateurs leur distance (en équivalent temps de transport voiture), le(s) moyen(s) de transport qu’ils utilisent généralement pour faire leurs courses et si leur utilisation de la voiture est moindre, égale ou supérieure depuis la participation au projet
Mode de collecte des données
Cet indicateur est traité via le questionnaire diffusé aux consommateurs.
🡺 Questionnaire en ligne diffusé avec l’aide des porteurs de projet, ou en main propre, selon ce qui est le plus simple. Le modèle du questionnaire se trouve sur le site (Questionnaire consommateurs version S+), et peut être adapté à chaque cas (premier test : version PO - Pays de l’Or). Vous trouverez également sur le site un tableur de traitement automatique des réponses.
Pour cet indicateur, il s’agit de calculer le pourcentage d’individus utilisant moins leur voiture/moto pour faire leurs courses.
Questionnaire consommateurs + tableur de traitement des réponses
Conversion en score
Conditions à réunir
| |||
Taux de réponses “Utilisez moins votre voiture/moto qu’avant” (taux 1) | Taux de réponses
: “utilisez plus votre voiture/moto qu’avant” (taux 2) | Rapport
taux 1/ taux 2 | Score |
>50% | <10% (de fait) | >5 | 3 |
>30% | <15% | >2 | 2 |
>10% | >1 | 1 | |
< 50% (de fait) | > Réponses positives | <1 | 0 |
Questions illustratives :
Question 17 : A combien de temps de transport d'un point de vente lié à un projet habitez-vous ? (S'il y en a plusieurs, indiquez le plus proche) ?
- A moins de 5 minutes en voiture
- Entre 5 et 10 minutes en voiture
- A plus de 10 minutes en voiture
Question 18 : Vous allez majoritairement faire vos courses :
- A pied
- A vélo
- En transport en commun
- En voiture/moto
Question notée :
Question 19 : Les actions mises en place ont-elles modifié les déplacements liés à vos courses ? De manière générale, vous...
-Utilisez autant votre voiture/moto qu’avant
- Utilisez moins votre voiture/moto qu’avant
- Utilisez davantage votre voiture/moto qu’avant
Référence : Résultats obtenus par les projets pilotes Syalinnov
Dimension Politique

GOUVERNANCE TERRITORIALE
Que cherche-t-on à mesurer ?
les acteurs disposent de lieux physiques / d'instances où ils discutent, débattent et échangent sur l'alimentation
=> l'intensité des échanges entre acteurs de l'alimentation durable en lien avec la mise à disposition de lieux physiques ou avec l'animation d'instances dédiées au sujet
Quels sont les enjeux et les problématiques ?
Le département du Gers et très grand, très rural : il existe un risque important que les acteurs (collectivités, associations) fassent des choses "dans leur coin" alors qu'ils pourraient bénéficier d'information, de mutualisation de moyens ou de retours sur leurs démarches en échangeant avec leurs pairs / des partenaires
Définition de l'indicateur
Nombre de lieux et d'instances animés par l'équipe PAT du département (Cocoor, copil, groupes de travail) * nombre de participants/structures * diversité des participations (et leur évolution)
ET écart par rapport à une valeur cible pour chaque atelier (nbre de participants versus participants attendus et participants invités)
Mesure de l'indicateur
Mode de collecte des données
équipe d'animation du PAT
<p>feuilles d'émargement</p><p>enquêtes ou questionnaire auprès des acteurs </p><p>matrice partenariale<br></p>
Conversion en score
Référence : réseau 2019
Dimension Politique

GOUVERNANCE TERRITORIALE
Que cherche-t-on à mesurer ?
les agents des collectivités territoriales gersoises et des structures partenaires échangent et se coordonnent dans leur projet alimentaire
=> l'intensité des échanges et de la coordination entre collectivités territoriales au sujet de leurs projets alimentaires
Quels sont les enjeux et les problématiques ?
Les collectivités territoriales sont toutes concernées par la durabilité du système alimentaire. Elles agissent, à leur échelle, sur différents leviers, dans le cadre d'un PAT ou non : cantines scolaires, repas à domicile, foncier public, soutien des publics précaires, commerces alimentaires, etc. Leurs actions sont la plupart complémentaires. Toutefois, des échanges entre pairs peuvent être une sources d'inspiration et se muer en réseau d'experts du sujet. Par ailleurs une coordination semble nécessaire pour mutualiser les ressources : tournée logistique, formation des agents, relai d'une politiques départementale à l'échelle locale, commande groupée auprès d'un fournisseur, etc.
Définition de l'indicateur
La proposition est de renseigner ce changement à partir de plusieurs faisceaux de preuves :
Des éléments chiffrés :
- Nombre membres cocoor = Suivi présentiel (voir en rétroactif, leur demander) * niveau d'activité * diversité des structures
- Éléments sur l'émergence de projets et d’actions collectives [à dires de l'équipe PAT] : nombres de collectivités impliquées dans des réponses communes à des aap et autres actions ... ou au contraire : continuent à être en concurrence.
Des éléments qualitatifs :
- évolution de la position des collectivités dans la matrice partenariale du PAT départemental
- perception de l'animation territoriale par les agents des collectivités : modalités, effets (interconnaissance, réseautage, conseils, etc.)
Mesure de l'indicateur
Comptage et appréciation à partir des feuilles de présence enrichies
Carte du Gers en colorant les collectivités selon leur implication au Cocor
Mode de collecte des données
Animatrices projet
stage M1
<p>Feuilles d'émargement, questionnaire en ligne, enquête qualitative<br></p>
Conversion en score
Référence : ?
Dimension Politique

GOUVERNANCE TERRITORIALE
Que cherche-t-on à mesurer ?
les élus (collectivités et chambres consulaires) prennent conscience des enjeux de l'alimentation locale ...
et de leur pouvoir d'agir au sein de leur collectivité
=> le niveau de sensibilité des élus pour la question alimentaire et sa traduction dans leur politique
Quels sont les enjeux et les problématiques ?
Le portage politique des actions pour la transition agricole et alimentaire.
Celui-ci n'est pas toujours évident puisque 1. les PAT restent des dispositifs méconnus, difficile à identifier et trans-compétences. 2. De plus, leur pérennité n'est pas toujours clarifiée. 3. Enfin, les ambitions transformatives qu'ils portent peuvent heurter les pratiques et intérêts sur le territoire (foncier, diversification des filières, etc).
Définition de l'indicateur
- Présence des élus à des évènements grands publics organisés autour de la thématique de l'alimentation durable;
- Présence des élus aux copil
- Analyse du positionnement de l'élu.e dans l'organigramme de sa collectivité
Mesure de l'indicateur
Mode de collecte des données
Équipe d'animation du PAT : Feuilles de présence, rapports d'activités
Conversion en score
Dimension Politique

GOUVERNANCE TERRITORIALE
Que cherche-t-on à mesurer ?
"les acteurs ont connaissance des outils mis à disposition par le cd32 / par le pat32 en termes d'alimentation durable"
Quels sont les enjeux et les problématiques ?
Le département souhaite (est mandaté pour) jouer un rôle de facilitateur territorial. Dans ce cadre, il met à disposition un ensmble d'outils et de service à disposition des acteurs du territoire. Les acteurs sont-ils au courant de ce dispositif ? y-ont-ils accès facilement ? les outils sont-ils pertinents : répondent-ils aux préoccupations des acteurs ? ou leur but est plutôt de faciliter l'atteinte des objectifs du département en termes d'alimentation durable (sous entendu : ces objectifs ne convergent pas forcément)
Définition de l'indicateur
Niveau de connaissance des outils et services disponibles par les acteurs engagés dans l'alimentation durable
Mesure de l'indicateur
Mode de collecte des données
Suivi de l'utilisation par l'équipe d'animation du PAT (sollicitations, téléchargement des brochures, guides, etc)
<p>suivi interne<br></p><p>enquêtes / questionnaire auprès des acteurs<br></p>
Conversion en score
Dimension Géographique

IMPACT DERNIER KILOMETRE
Que cherche-t-on à mesurer ?
la contribution du projet à la réduction de l'usage de véhicules personnels polluants (voiture, moto) pour faire ses courses
Quels sont les enjeux et les problématiques ?
La relocalisation et l’émergence de points de vente alternatifs à la GMS sont souvent associées à un moindre impact environnemental. Pourtant, un des postes les plus émetteurs de gaz à effets de serre dans le système alimentaire est le « dernier kilomètre », soit celui parcouru individuellement par les mangeurs pour faire leurs courses.
Le fait de se rendre moins au supermarché peut entraîner la multiplication des déplacements vers différents points d’approvisionnement et augmenter la distance parcourue en voiture.
Il s’agit donc de comprendre les effets de la nouvelle offre alimentaire sur le déplacement des consommateurs : neutres (intégrés au circuit habituels d’approvisionnement), positifs (moins de distance et/ou substitution de transports doux aux véhicules à moteur) ou négatifs (plus de distance avec un véhicule à moteur).
Définition de l'indicateur
Cet indicateur renseigne l’évolution de l’usage des moyens de transports en lien avec le projet.
- Soit directement, à travers la création d’un point de vente alimentaire judicieusement placé ou à travers l’introduction des produits de qualité dans un point de vente existant ou à travers une amélioration du réseau de transports en commun
- Soit indirectement, à travers les actions de formation, information, sensibilisation
Mesure de l'indicateur
Il est demandé aux consommateurs le(s) moyen(s) de transport qu’ils utilisent généralement pour faire leurs courses et si l'utilisation de leur voiture est moindre, égale ou supérieure depuis la participation au projet. On obtient ainsi la part des citoyens concernés par le projet utilisant moins leur voiture pour faire leurs courses.
Mode de collecte des données
Questionnaire en ligne et/ou en présentiel, selon ce qui est le plus simple
OUTILS DE COLLECTE<p>Questionnaire Citoyens-mangeurs
</p><p>Lien vers le questionnaire</p>
Conversion en score
Le score est obtenu en fonction du ratio entre réponses positives (je prends moins mon véhicule pour faire mes courses) et réponses négatives (j'utilise davantage mon véhicule pour faire mes courses alimentaires depuis que je suis impliqué dans le projet)
Contribution du projet à la réduction de l'impact du dernier kilomètre | |||
Taux de réponses « positives » | Taux de réponses négatives | Ratio positives / négatives | Score |
>50% | < 10% (de fait) | > 5 | 3 |
>30% | < 15% | > 2 | 2 |
>10% | > 1 | 1 | |
<10% | > % réponses positives | < 1 | 0 |
le score obtenu correspond à celui obtenu pour la condition la plus restrictive
exemple : 40% réponses positives, 30% de réponses négatives, 30% neutres donc rapport >1 et <2 => score : 1
Référence : Résultats obtenus par les projets pilotes SyAlinnov
Dimension Sociale

L'ALIMENTATION VECTRICE DE LIEN SOCIAL
Que cherche-t-on à mesurer ?
les travailleurs sociaux changent de perception sur l'alimentation durable
=> le rapprochement cognitif des travailleurs et travailleuses sociales avec l'alimentation durable.
Quels sont les enjeux et les problématiques ?
Les travailleurs sociaux sont en lien direct avec des personnes vulnérables : économiquement, socialement, physiquement. Les courses alimentaires et les repas sont des moments privilégiés pour renforcer le lien de confiance, pour améliorer les pratiques, la santé, le bien-être. Cependant, les travailleurs sociaux sont souvent dépourvues pour faire de l'alimentation un vecteur de bien-être : pas le temps, pas les moyens, pas forcément les compétences pour accompagner les personnes ; l'alimentation n'est pas toujours la priorité ("manger, c'est déjà bien")
Ce changement de connaissances, de perception, permis notamment par des sessions de formation et de sensibilisation, devrait se traduire par une plus grande utilisation des temps de courses, de préparation et de prise de repas au service du mieux-être des personnes soutenues (accès physique, économique et socio-culturel à l'alimentation durable, lien social)
Définition de l'indicateur
Mesure de l'indicateur
Mode de collecte des données
Conversion en score
Dimension Sociale

LIEN SOCIAL
Que cherche-t-on à mesurer ?
la contribution du projet à la création de lien social entre citoyens du territoire
Quels sont les enjeux et les problématiques ?
De la production (jardins partagés) à la consommation (repas de quartiers), en passant par l’organisation de la commercialisation (coopératives de consommateurs), de nombreuses initiatives se saisissent du thème de l’alimentation pour aborder des problématiques sociétales, notamment celles de l’isolement, de la précarité et du cloisonnement culturel ou socio-économique.
Définition de l'indicateur
L’impact du projet sur la création de réseaux amicaux et de solidarité au sein du territoire.
Mesure de l'indicateur
Trois facteurs sont combinés :
1. le nombre de nouvelles relations amicales tissées via le projet
2. le degré de proximité et de mixité perçues
3. le type de territoire du projet: est-il implanté dans un quartier prioritaire de la ville Le nombre de nouvelles relations est mis en perspective avec le nombre de personnes ciblées par le projet. Les quartiers prioritaires de la politique de la ville sont des territoires d'intervention du ministère de la Ville, définis par la loi de programmation pour la ville et la cohésion urbaine du 21 février 2014 (Insee). Ils bénéficient de fonds publics pour parer à des problèmes spécifiques de pauvreté, mal-logement, mobilité restreinte.
Mode de collecte des données
- le questionnaire consommateurs/citoyens en ligne
- la référence à la liste des quartiers prioritaires de son territoire (donnée disponible sur https://sig.ville.gouv.fr/ )
OUTILS DE COLLECTEQuestionnaire en ligne ou en présentiel, selon ce qui est le plus simple
Conversion en score
SCORING LIEN SOCIAL |
% de personnes enquêtées qui se sont liées avec au moins une autre personne grâce au projet (cumul "de nom" ou "amitiés") |
||||||
<25% | >25% | >50% | >50% «plus de 2 amitiés» |
||||
quartier politique de la ville |
oui |
degré de mixité socio-économique perçu | fort | 0 | 2 | 3 | 3 |
faible | 0 | 1 | 2 | 3 | |||
non | degré de mixité socio-économique perçu | fort | 0 | 1 | 2 | 3 | |
faible | 0 | 0 | 1 | 2 |
Référence : à proposer !
Dimension Cognitive

PRATIQUES ALIMENTAIRES
Que cherche-t-on à mesurer ?
la contribution du projet à la durabilité des pratiques alimentaires des mangeurs
Quels sont les enjeux et les problématiques ?
L’alimentation peut être issue d’une agriculture non durable, avoir parcouru des milliers de kilomètres, n’être pas nutritionnellement adéquate, etc. Certaines pratiques, comme la réduction de la consommation de produits animaux, du gaspillage alimentaire, la diversification de son alimentation, permettent de rendre le système alimentaire plus durable. Syalinnov pose donc la question suivante : le projet permet-il un changement d’habitudes alimentaires vers des pratiques plus durables ?
Définition de l'indicateur
Score moyen de durabilité des pratiques alimentaire combinant des pratiques d'approvisionnement, de consommation, de gaspillage / recyclage.
Mesure de l'indicateur
Moyenne des scores obtenus par les répondants (de -6 à +7)
Mode de collecte des données
Les questions sont présentées dans un questionnaire "citoyen-mangeur". Il contient 10 questions dont 7 notées et 3 informatives. Les questions ne changent pas en fonction des projets.
Pour chaque pratique, un point est attribué. La note finale attribuée à un individu est la somme de toutes les « bonnes » réponses. Le questionnaire et le système de scoring est visible ici
Questionnaire citoyen-mangeur (qui sert à renseigner cet indicateur, ainsi que 5 autres)
Conversion en score
Indicateur | échelle de valeur | Score |
5 à 7 | 3 | |
3 à 4 | 2 | |
1 et 2 | 1 | |
-6 à 0 | 0 |
Référence : Résultats obtenus par les projets pilotes Syalinnov
Dimension Cognitive

PRATIQUES EN RESTAURATION COLLECTIVE
Que cherche-t-on à mesurer ?
les équipes des établissements de restauration collective adaptent leurs pratiques...
en vue de proposer une alimentation plus durable
=> le niveau de changement de pratiques en restauration collective
Quels sont les enjeux et les problématiques ?
La restauration collective constitue un levier pour améliorer la durabilité du système alimentaire. Via leurs compétences et les marchés publics, les collectivités peuvent impulser un cycle vertueux : approvisionnement en local auprès de filières vertueuses, renforcement des compétences et amélioration des conditions de travail des équipes de restauration, amélioration des repas et sensibilisation des mangeurs-citoyens.
Définition de l'indicateur
Indicateurs SNANC obligatoires :
- 8.0.1 : % de restaurants collectifs inscrits et ayant réalisés leur télédéclaration sur "ma cantine" par rapport au nombre total de restaurants collectifs sous la responsabilité des partenaires du PAT1
- 8.0.2 : Taux d'atteinte des obligations EGAlim (Bio, total EGAlim et objectifs spécifiques sur viande et poisson) sur l’approvisionnement en produits durables et de qualité (ensemble des achats des restaurants collectifs concernés) (cf tableaux Louise)
Parmi les critères SNANC additionnels :
- 8.4 SNANC Nombre de gestionnaires de restauration collective accompagnés pour l’atteinte des objectifs EGAlim (y compris inscription et télédéclaration _ ma cantine _)
- 8.5 SNANC % d’établissements participant au programme "Lait et Fruits à l'école" par rapport au nombre total d’établissements éligibles. (voir Chambre d'agriculture)
- Niveau de connaissance et satisfaction des équipes en charge de l'achat pour la restauration collective.
- indicateur qui mesure l'importance de l'animation (Lucie) : quelle différence si absence d'agrilocal32 et d'animation de la plateforme => définir avec Lucie (type d'interlocuteurs, diversité des situations : gouvernance, échelles, nombre de couverts, etc)
- 4.2 SNANC % d'établissements ayant mis en place un diagnostic et un plan d'actions sur le gaspillage alimentaire * nombre de personnes sensibilisées
Mesure de l'indicateur
Mode de collecte des données
Conversion en score
Référence : Egalim (Macantine), charte d'engagement
Dimension Economique

PROXIMITES ENTRE ACTEURS ECONOMIQUES
Que cherche-t-on à mesurer ?
la contribution du projet à la proximité entre les acteurs économiques impliqués
Quels sont les enjeux et les problématiques ?
Les relations entre acteurs économiques des systèmes alimentaires agro-industriels sont souvent distendues : distance physique, rapport de force asymétrique, intérêts divergents, inégale répartition de la valeur ajoutée, etc. Pourtant, le degré de proximité d’un partenariat conditionne la réussite de celui-ci et le niveau de satisfaction des parties prenantes. Il s’agit de comprendre le rôle du projet dans le rapprochement des acteurs économiques impliqués (producteurs, intermédiaires)
Définition de l'indicateur
La contribution du projet à la proximité entre acteurs économiques est mesurée par : Le nombre et la diversité de situations de proximités, réunies grâce au projet, citées par les acteurs économiques concernés.
Ces situations concernent différents types de proximité :
- identitaire : convictions communes sur les manières de faire et les objectifs et valeurs qui importent,
- relationnelle : fréquence et pérennité des contacts, sujet des échanges, qualités humaines, confiance,
- processuelle : connaissances du fonctionnement, des pratiques de l’autre, partage d’informations,
- fonctionnelle : adaptabilité, efficience de la relation,
- d’accès : facilité d’accès physique, distance pour rencontrer l’autre,
auxquels s'ajoutent :
- la satisfaction quant à la forme du partenariat et aux modalités de fixation des prix,
- le développement du réseau économique obtenu grâce au projet.
Mesure de l'indicateur
Moyenne des points de proximité (situations de rapprochement/satisfaction) identifiées avec les acteurs économiques Une situation de proximité (de rapprochement, de satisfaction) accorde un point et une situation d’éloignement / non-satisfaction en retire un. Chaque acteur rencontré peut donc obtenir, pour chaque question, la note de 1, 0 ou -1. Il s’agit ensuite de calculer la moyenne de ces notes pour chaque critère puis d’additionner le tout. Ainsi, celui-ci peut aller de -8 à 8.
Mode de collecte des données
Des enquêtes auprès d’un échantillon d’acteurs économiques impliqués dans le projet (compter une demi-heure environ) destinées à identifier des critères de satisfaction et des formes de proximité identifiées par la littérature scientifique (cf supra) Et/ou des questionnaires en ligne ou en présentiel auprès des acteurs économiques
OUTILS DE COLLECTEEn enquête semi-dirigée : Il s’agit d’identifier et dénombrer les situations clées évoquées par les acteurs s’ils sont satisfaits du processus de fixation des prix et de la forme du partenariat, s’il leur a fait rencontrer de nouveaux acteurs économiques.
Questionnaire en ligne : les questions sont reprises avec des situations archétypiques.
Conversion en score
QUALITÉ DE LA RELATION ENTRE ACTEURS ÉCONOMIQUES |
ÉCHELLE DE VALEUR | SCORE |
Moyenne du nombre de proximitéscréées dans le cadre du projet(max = 8) |
>5 | 3 |
]3-5] | 2 | |
]2-3] | 1 | |
<2 | 0 |
Référence : Source : C. Hérault-Fournier, 2014. Les situations archétypiques sont inspirées des échanges avec les acteurs économiques des projets pilotes Syalinnov.
Dimension Géographique

RELOCALISATION
Que cherche-t-on à mesurer ?
la contribution du projet à la relocalisation du système alimentaire
Quels sont les enjeux et les problématiques ?
Le débat autour du "local" est toujours vif et est désormais bien documenté : le local n'est pas toujours synonyme de bon, de bio ou de socialement juste. Le local demeure une simple échelle géographique et ne véhicule donc pas "par essence" de valeurs bonnes ou mauvaises. Il faut donc éviter d'assimiler une stratégie du local avec un ensemble d'effets, positifs ou non. (voir Branden Born & Mark Purcell, avoiding the local trap). La relocalisation doit être analysée comme une stratégie mobilisée par certains acteurs pour : mobiliser les citoyens, les sensibiliser à l'alimentation durable, redynamiser la biodiversité cultivée ou élevée, créer de l'emploi sur le territoire, rapprocher les acteurs économiques, ... ou remporter les futures élections !
Malgré la déconstruction de cette "qualité" contre-intuitive, force est de constater que les acteurs oeuvrant au sein des systèmes alternatifs (bio ou non bio) continuent de porter le local en étendard : Manger Bio c'est bien, Manger Bio et Local c'est mieux !
Syalinnov propose de le conserver, au sein de sa dimension géographique en posant l'hypothèse suivante : la relocalisation permet, entre autres choses, de réduire les temps de stockage, de transport, de transformation et de commercialisation. Ce temps raccourci diminue l'exposition des produits à des températures inadéquates. Il en résulte une meilleure qualité organo-leptique des aliments (vitamines non dégradées, etc).
Définition de l'indicateur
Nombre de maillons du système alimentaire relocalisés sur le territoire (comme proxi de la qualité des aliments)
Mesure de l'indicateur
On dénombre à dires d'acteurs le nombre de maillons du système alimentaire (production, transformation, stockage-transport, commercialisation) qui se sont implantés sur le territoire grâce à l'action du projet.
Mode de collecte des données
Cette donnée est collectée auprès des équipes et acteurs porteurs du projet alimentaire.
enquête, focus group et échanges informels.
Conversion en score
Indicateur |
échelle de valeur |
Score |
Nombre de maillons relocalisés |
plus de 3 maillons |
3 |
2 ou 3 maillons |
2 | |
1 maillon |
1 | |
Aucun maillon |
0 |
Référence : Rong et al., 2011, An optimization approach for managing fresh food quality throughout the supply chain
Dimension Economique

RETERRITORIALISATION DE L'ALIMENTATION
Que cherche-t-on à mesurer ?
les structures agricoles se mettent en lien avec les acteurs en démarche de promotion du local
(acheteurs publics, collectivité, esms, épicerie sociale)
=> l'effet du pat sur la relocalisation / re-territorialisation du système alimentaire : il permet aux producteurs locaux d'écouler en local - et réciproquement aux distributeurs et restaurateurs locaux de s'approvisionner en produits locaux durables.
Quels sont les enjeux et les problématiques ?
Le Gers bénéficie d'une image "terroir" très positive : foie gras, floc de Gascogne et Armagnac, etc. Toutefois, en y regardant de plus près, une grande partie des produits agricoles gersois sont exportés hors du territoire, le plus souvent au sein de filières longues via des entreprises de grande taille.
En miroir, les établissements de restauration et de distribution peinent à s'approvisionner en produits locaux, de qualité (Siqo) et diversifiés (fruits et légumes). Les équipes en charge des menus et de l'achat des denrées alimentaires ont une connaissance très partielle de l'offre agricole locale. Et ils ne disposent pas de temps pour l'explorer. Il semble donc important de mettre à leur disposition des annuaires, voire une plateforme où l'offre locale est visible et disponible pour la commande. Par ailleurs, cette connaissance peut changer la manière de concevoir les menus : en partant de ce qui existe et non plus seulement des propositions des cuisiniers.
Définition de l'indicateur
- 8.3 SNANC Nombre de producteurs accompagnés pour approvisionner la restauration collective du territoire (directement et/ou par la mise en relation avec des distributeurs)
- Nombre d'agriculteurs (locaux) inscrits sur Agrilocal34 * nombre de membres actifs (nbre contrats, valeur €) * diversité des familles d'aliments proposée * niveau de compatibilité avec Egalim * répartition géographique. En différenciant la restauration publique d'un côté, les autres débouchés de l'autre.
- Nombre de fournisseurs locaux hors agriculteurs (grossistes, etc) inscrits et actifs sur la plateforme
- Nombre d'acteurs (restau privés par exemple) utilisant Agrilocal comme annuaire (mais pas de contractualisation en ligne)
Mesure de l'indicateur
Mode de collecte des données
Animatrice Agrilocal32
OUTILS DE COLLECTE<p>enquête / questionnaire auprès des restaurateurs collectifs. <br></p>
Conversion en score
Dimension Economique

RETERRITORIALISATION DE L'ALIMENTATION
Que cherche-t-on à mesurer ?
les acteurs agricoles participent à une démarche collective autour des enjeux de l'agriculture
et de l'alimentation de demain
=> la contribution du pat à favoriser les démarches collectives de groupes d'agriculteurs pour approvisionner les points de restauration et de distribution locaux (production, transformation, stockage, logistique, distribution [magasin de producteurs])
Quels sont les enjeux et les problématiques ?
L'enjeu est de reconnecter les politiques agricoles et alimentaires sur le territoire.
Afin d'augmenter la part de la production agricole consommée en locale, des organisations de taille moyenne semblent manquer. En effet les coopératives ont atteint des tailles trop importantes, souvent incompatibles avec la capacité des marchés locaux. A l'opposé, les petites fermes ont déjà construit des circuits de vente directe et ont peu de marges de manoeuvre sur l'augmentation des volumes. Accompagner la structuration de collectifs d'agriculteurs individuels semblent être une bonne piste. Mais ils ne disposent pas du temps, des réseaux, de la visibilité et/ou des moyens pour écouler de manière efficace et équitable leurs produits en local.
Définition de l'indicateur
- Nombre de collectifs d'agriculteurs, formels ou informels, engagés dans des démarches collectives en lien avec le PAT.
- Qualité de la participation aux groupes de travail agriculture (dans le cadre du PAT) : nombre de participants, qui vient ? qui revient ? (matrice partenariale + analyse fine : diversité des visions co-existant, poids des différents acteurs, etc)
- Typologie d'acteurs à définir (celle de la matrice partenariale ?) : onvar et asso alternatives, onvar et asso autres, chambres consulaires, coopératives, GMS, transformateurs privés, agriculteurs individuels, organisation de producteurs)
- Satisfaction /intérêt des participants par rapport à l'atelier (avec questionnaire : ce que cela vous apport ? cases à cocher et réponses libres
- Hypothèse à tester : l'animation de cet atelier est-elle suffisante (Animatrice un peu seule ? légitimité CD32 et de l'animatrice aux yeux de la profession ? pérennité de son poste ? etc)
- Hypothèse à tester : l'animation de cet atelier est-elle suffisante (Animatrice un peu seule ? légitimité CD32 et de l'animatrice aux yeux de la profession ? pérennité de son poste ? etc)
- Analyse qualitative : qu'est ce que ces groupes produisent ? - un nouveau réseau d'acteurs de l'alimentation (avec des acteurs économiques) avec partage d'informations, d'expériences, de savoir-faire, etc - un changement de conception sur la transition agricole et alimentaire - de nouvelles initiatives, co-portées ou non par des participants qui ne se connaissaient pas, (décrire le type d'actions émergentes) dont la structuration de nouvelles filières ou une relocalisation des productions existantes : inscriptions Agrilocal, etc
Au-delà de la ligne d'ambition ?
- "Perfomances" du fonctionnement actuel des filières créées ou structurées : pérennité ? nombre d'agriculteurs impliqués ? impact nourricier : volumes produits / besoins territoire ? etc
Mesure de l'indicateur
Mode de collecte des données
équipe d'animation du PAT en lien avec ses partenaires agricoles
Conversion en score
Dimension Géographique

RETERRITORIALISATION DE L'ALIMENTATION
Que cherche-t-on à mesurer ?
l'offre agricole est rendue visible auprès des acheteurs de la restauration collective
=> la contribution du pat à faciliter l'approvisionnement local des restaurants collectifs.
Quels sont les enjeux et les problématiques ?
Les équipes en charge des menus et de l'achat des denrées alimentaires ont une connaissance très partielle de l'offre agricole locale. Et ils ne disposent pas de temps pour l'explorer. Il semble donc important de mettre à leur disposition des annuaires, voire une plateforme où l'offre locale est visible et disponible pour la commande. Par ailleurs, cette connaissance peut changer la manière de concevoir les menus : en partant de ce qui existe et non plus seulement des propositions des cuisiniers.
Définition de l'indicateur
Nombre de producteurs locaux inscrits sur Agrilocal32
Nombre (et valeur) des contrats passés sur Agrilocal32 entre les restaurants collectifs et des agriculteurs / groupes d'agriculteurs
Niveau de connaissance et satisfaction des équipes en charge de l'achat pour la restauration collective.
Mesure de l'indicateur
Mode de collecte des données
Animatrice Agrilocal32
enquête / questionnaire auprès des restaurateurs collectifs.
Conversion en score
Référence : 2019
Dimension Economique

REVENUS & REPARTITION DE LA VALEUR AJOUTEE
Que cherche-t-on à mesurer ?
la contribution du projet à la création de valeur ajoutée et à sa répartition entre acteurs
Quels sont les enjeux et les problématiques ?
La répartition de la valeur ajoutée au sein d’une filière donnée n’est pas toujours équitable. Au sein des chaines longues, les agriculteurs sont souvent les moins avantagés. Cet indicateur a pour ambition d’évaluer la richesse créée en lien avec le projet ainsi que le mode de répartition de cette valeur ajoutée : se fait-elle de manière plus équitable qu’au sein des circuits classiques ?
Définition de l'indicateur
L'estimation par les acteurs économiques du poids du projet dans leur résultat économique.
L’idée initiale était de collecter un pourcentage d’évolution du revenu imputable au projet. Néanmoins, il est souvent trop difficile pour les enquêtés de quantifier spécifiquement les activités, flux et revenus liés de manière spécifique au projet.
L'évaluation de la valeur ajoutée est encore en chantier.
Mesure de l'indicateur
- La part du Chiffres d’Affaires issue du projet, et si possible une évaluation de l’augmentation du revenu - Si cela représente pour l’acteur économique un client important ou non - Si le projet vient remplacer un ancien débouché ou s’il est totalement nouveau (ce qui laisse présumer d’une augmentation du revenu) - Dans le cas des agriculteurs, s’ils sont d’accords pour l’indiquer : si le projet les a fait dépasser le seuil de revenus de 354 € par mois (donnée 2016 sous laquelle était 1 agriculteur sur 3)
Mode de collecte des données
Enquêtes semi-dirigées et/ou questionnaires auprès des acteurs économiques impliqués dans le projet
OUTILS DE COLLECTEQuestionnaire Acteurs économiques (dont agriculteurs)
Lien vers questionnaire
Conversion en score
CHIFFRE D'AFFAIRE | ÉCHELLE DE VALEUR | SCORE |
Moyenne de l'augmentation du chiffre d'affaire(reliée à l'implication dans le projet alimentaire) |
>15% | 3 |
>10% | 2 | |
>5% | 1 | |
<5% | 0 |
Référence : Résultats obtenus par les projets Syalinnov
Dimension Sociale

S2a : Création d'emplois
Que cherche-t-on à mesurer ?
la contribution des projets à la création d’emplois
Quels sont les enjeux et les problématiques ?
L’implantation d’un projet ou d’une initiative sur un territoire est susceptible de créer de la valeur économique et par là, du travail qui participe au dynamisme territorial. Dans un contexte où le chômage est toujours présent en France, il est pertinent de quantifier l’effet sur les emplois d’un nouveau projet.
Définition de l'indicateur
Cet indicateur renseigne le nombre d’emplois que le projet a créé directement, ou indirectement (ex. main d’œuvre agricole pour répondre à la nouvelle demande ou au sein de nouvelles initiatives impulsées).
Mesure de l'indicateur
Pourcentage de l’échantillon d’acteurs économiques ayant créé un emploi ou plus à la suite du projet , traduit en score.
Mode de collecte des données
Question 20 : Combien d’emplois avez-vous créés en lien avec le projet ?
Réponse chiffrée
OUTILS DE COLLECTEQuestionnaire acteurs économiques
Conversion en score
% d'acteurs ayant créé 1 emploi ou + | Score |
>50% | 3 |
>20% | 2 |
>10% | 1 |
<10% | 0 |
Dimension Sociale

S2c : Valeur sociale des métiers alimentaires
Que cherche-t-on à mesurer ?
la contribution du projet à l’amélioration de l’image qu’on les acteurs économiques de leur métier
Quels sont les enjeux et les problématiques ?
Les métiers alimentaires peuvent souffrir d’une image sociétale négative, portée par les grands médias : ex. producteurs qui empoisonnent la terre et les gens avec des pesticides, agro-industrie qui fait passer la rentabilité avant la santé des clients via des ingrédients peu chers et peu sûrs. Les acteurs économiques peuvent alors ressentir douloureusement cette image sociétale et vivre moins bien leur métier.
Définition de l'indicateur
Cet indicateur renseigne l’impact du projet sur l’image de la valeur sociale des métiers des acteurs économiques
Mesure de l'indicateur
Pourcentage de l’échantillon d’acteurs économiques trouvant que leur métier et celui de leurs collègues est plus valorisant et valorisé grâce au projet
Mode de collecte des données
Questionnaires acteurs économiques et restauration
Question :Trouvez-vous votre travail plus valorisant depuis votre participation à ces démarches ?
Oui, beaucoup
Oui, plutôt
Non, pareil
Non, même plus dévalorisant
Question : Pensez-vous que vos collègues de travail trouvent leur travail plus valorisant depuis ces démarches ?
Oui, beaucoup
Non, pareil
Non, même plus dévalorisant
Conversion en score
Taux de répondants (des 2 questionnaires) | Si leur travail est valorisant | Si leur collègues trouvent leur métier valorisant | Si leur travail est dévalorisant | Si leur collègues trouvent leur travail dévalorisant |
>50% | +1,5 | +1,5 | -1,5 | -1,5 |
>20% | +1 | +1 | -1 | -1 |
>10% | +0,5 | +0,5 | -0,5 | -0,5 |
<10% | 0 | 0 | 0 | 0 |
Score final : on additionne les 4 et on arrondit pour arriver à 0, 1, 2, ou 3 (pas de note négative)
Référence : Résultats obtenus par les projets pilotes Syalinnov
Dimension Sociale
Taux de jeunes sensibilisés (test)
Que cherche-t-on à mesurer ?
jeunes sensibilisés qui ont changé leurs comportements
Quels sont les enjeux et les problématiques ?
Accès à une alimentation de qualité
Définition de l'indicateur
Mesure de l'indicateur
Mode de collecte des données
Conversion en score
Dimension Sociale

VALORISATION DES METIERS DE BOUCHE
Que cherche-t-on à mesurer ?
la contribution du projet à l'amélioration de l'image des métiers de bouche et de l'auto-estime de leurs acteurs
Quels sont les enjeux et les problématiques ?
Les métiers alimentaires peuvent souffrir d’une image négative, portée par les grands médias : producteurs qui empoisonnent la biodiversité avec des pesticides, agro-industrie qui fait passer la rentabilité avant la santé des clients, pénibilité de l’artisanat de bouche (boucher, boulanger), etc. Difficile dans ce cas pour les acteurs de l’alimentation de s’épanouir. Au contraire, des acteurs fiers de leur métier, avec une véritable reconnaissance sociétale auront davantage tendance à participer à la dynamique vers des pratiques vertueuses.
Définition de l'indicateur
L’estime par les professionnel(les) de leurs métiers
Mesure de l'indicateur
Pourcentage des acteurs économiques estimant que leur métier bénéficie d’une meilleure image grâce au projet
Mode de collecte des données
Via la question : Êtes-vous plus satisfait, plus fier de votre métier, grâce à votre collaboration avec le projet ? Cela vous rend-il plus heureux de travailler ?
questionnaire ou enquête acteurs économiques
Conversion en score
Indicateur | échelle de valeurs | Score |
taux d'acteurs | > 50% | 3 |
estimant bénéficier | > 20% | 2 |
d'une meilleur image | > 10% | 1 |
grâce au projet | < 10% | 0 |
Référence : Résultats obtenus par les projets pilotes Syalinnov